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Le déploiement de la 4G se poursuit activement en France.

Déploiement de la 4G : des efforts réguliers qui se poursuivent

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Déploiement de la 4G : des chantiers en progression constante

En France, le déploiement de la 4G et de ses réseaux ne faiblit pas. Ainsi, l’objectif des quatre opérateurs historiques reste, comme prévu, de parvenir à équiper dès que possible la totalité du territoire.

Avant d’envisager la 5G

Depuis le 31 décembre dernier, les quatre opérateurs français peuvent présenter leur candidature, afin d’acquérir des fréquences qui seront un jour destinées à diffuser la 5G. Celle technologie future est présentée comme la prochaine révolution technologique mobile. Mais en attendant qu’elle devienne le nouveau standard, le déploiement de la 4G et de ses infrastructures se poursuit. D’ailleurs, le dernier bilan de décembre, publié par l’Agence Nationale des Fréquences, le démontre. Pour Orange, Free Mobile, SFR et Bouygues Telecom, l’année 2020 sera déterminante, s’ils veulent tenir tous leur engagements. En effet, surveillés par l’ARCEP, le Régulateur des télécoms, ces opérateurs doivent maintenant équiper en 4G toutes les zones encore privées de cette technologie. Une promesse faite par le Gouvernement, difficile à respecter, mais essentielle pour les zones peu habitées ou très excentrées, dites « blanches ».

Un bilan très précis

Pour connaître l’avancée du déploiement de la 4G, mené par les quatre opérateurs télécoms, le rapport mensuel publié par l’Agence Nationale des Fréquences, l’ANFR, fournit un bilan fiable. Grâce à lui, on peut suivre régulièrement les avancées réalisées dans le Très Haut Débit mobile, sur tout le territoire. Ce rapport ne tient pas compte de la qualité des réseaux installés. En revanche, il fait le point sur leur développement. Pour cela, il se base sur les statistiques mensuelles, fournies par chaque opérateur. Ainsi, on peut connaître le nombre des supports installés, servant à acheminer les communications. De fait, pour l’ensemble des opérateurs, au 1er janvier 2020, on apprend que 50.266 supports 4G ont été autorisés. En fait, ces derniers sont des pylônes, érigés sur l’ensemble du territoire. Principalement métropolitain. A ce jour, plus de 88,6 % de ces pylônes sont opérationnels. Soit un chiffre très précis de 44.563.

Un classement évolutif

Grâce au déploiement de la 4G en cours, les zones blanches régressent régulièrement.

À ce jour, Orange est l’opérateur qui peut se vanter du déploiement de la 4G le plus vaste, grâce à 20.938 sites activés. Juste derrière, on trouve SFR, avec 18.342 sites actifs. Ensuite, Bouygues Telecom, fort de 17.896 sites, et Free Mobile, à la tête de 14.825 sites, se classent derrière les deux leaders. Cependant, à l’avenir, des pics d’activité, très variables suivant les sociétés, pourront modifier ce classement, toujours temporaire. Par exemple, Free a fait preuve en décembre d’efforts intenses, qui ont généré plus du double des installations faites par Orange.

Quatre bandes de fréquences principales

Actuellement, sur le territoire français, quatre bandes de fréquences sont principalement utilisées pour le déploiement de la 4G. Il s’agit des 800 MHz et des 1.800 MHz. Pour chacune d’entre elles, on comptabilise plus de 34.000 sites opérationnels. Ensuite, on en trouve deux autres, mois répandues mais néanmoins très actives. A savoir la bande des 2,1 GHz, avec près de 15.500 sites, et celle des 700 MHz, qui profite de près de 14.000 sites. Aujourd’hui, la France d’outre-mer affiche un déploiement plus modéré. Cependant, ce résultat s’explique par une surface à couvrir plus modeste. Ce constat global est confirmé par le rapport établi par l’ANFR.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.