Dangers de la 5G : des craintes à dissiper
La députée Marie-France Lorho vient de demander à Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique, d’appliquer à la 5G le principe de précaution. Cela, avant la commercialisation nationale de ce nouveau standard de téléphonie mobile. Le Journal officiel a publié cette demande le 24 septembre dernier.
Des débats naissants
Actuellement, certaines craintes sur les dangers de la 5G alimentent déjà des débats au sein de la population. Ils concernent surtout la santé des habitants. S’appuyant sur ces doutes, l’élue du Vaucluse a avancé plusieurs arguments. A savoir, une méconnaissance de l’impact de la 5G sur la faune et la flore. De plus, certaines caractéristiques de ce nouveau standard demeurent à analyser. Notamment, celles de ses micro-ondes pulsées. En effet, certains scientifiques les considèrent comme très toxiques pour les tissus vivants. Enfin, Marie-France Lorho conteste les directives de sécurité actuelles à cause de leur « vétusté ». Pour l’instant, les questions de la députée n’ont pas encore reçu de réponses officielles. Néanmoins, il est possible qu’en tant que ministre de la Santé, Agnès Buzyn réagisse rapidement. Par conséquent, cette parlementaire devrait obtenir prochainement les éclaircissements qu’elle réclame.
Des contrôles réguliers
Les rayonnements d’ondes émis par la 5G inquiètent une partie du grand public.En France, l’Agence Nationale des Fréquences, l’ANFR, contrôle régulièrement les champs magnétiques des terminaux radioélectriques mis sur le marché. Ce, afin de surveiller que des valeurs limites d’exposition soient respectées. Ces valeurs réglementaires protègent le grand public. Évidemment, ces vérifications concernent aussi les dangers de la 5G. En août 2018, ces analyses d’impact sanitaire ont servi à l’exécutif de rassurer l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail. Cela dit, pour la 5G, l’ANFR a admis qu’il fallait « […] approfondir les méthodes de mesures et préciser les limites sanitaires à adopter. » En effet, on sait que les antennes de cette nouvelle technologie auront une capacité accrue de focalisation du signal. Ainsi, comme elles utiliseront de nouvelles ondes pour acheminer les télécommunications, il faudra mesurer leur rayonnement. A ce sujet, l’ANFR communiquera bientôt aux principaux opérateurs télécoms de premiers résultats.
Des tests sélectifs et scientifiques
Pour respecter les valeurs limites réglementaires d’exposition avec la 5G, l’ANSES a demandé des évaluations précises des risques. Ainsi, les mesures demandées feront des différences entre les diverses application de cette technologie. A savoir, la téléphonie mobile, l’Internet des Objets (IdO), et les communications passées dans des situations difficiles. De cette manière, ces diverses études limiteront la controverse socio-technique naissante sur les dangers de la 5G. Ces analyses s’appuieront le plus possible sur des arguments scientifiques. Pour le moment, rappelons que les seuls sites 5G actuellement actifs en France le sont dans un cadre expérimental.
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