Cybersécurité : des recrutements dans les effectifs de police et de gendarmerie. Gérard Collomb, l’ancien ministre de l’Intérieur, avait annoncer qu’à la fin du quinquennat 10.000 policiers et gendarmes seront recrutés. Parmi eux, 800 seront affectés à la cybersécurité.
Conscient de la montée en puissance de la criminalité informatique, Gérard Collomb, avait proposer des réponses très efficaces et pris des mesures très concrètes. Quand est-il aujourd’hui à l’aube de ce nouveau quinquennat, les mesures mises en place sont-elles suffisantes, si non, quelles serait encore les efforts a fournir par le gouvernement pour atteindre l’objectif de protection des Français ?
Cybersécurité : des renforts dans les effectifs de police.
Face à ces menaces toujours plus fortes, Gérard Collomb avait souhaité, depuis son arrivée au Ministère de l’Intérieur pouvoir proposer des réponses très efficaces et prendre des mesures très concrètes.
Conscient de la montée en puissance de la criminalité informatique, il avait déclaré, lors du Forum International de la Cybersécurité (FIC) organisé à Lille : « L’insécurité de demain sera aussi et avant tout numérique. » Il a par ailleurs admis que même si ce risque était actuellement contenu, « […] cette menace a gagné du terrain ».
Ce constat nécessite donc des moyens supplémentaires de protection, qui conduisent logiquement à un renforcement des effectifs de police dédiés à la cybersécurité. Les principaux risques numériques aujourd’hui identifiés concernent surtout la fraude générée par les cartes bancaires, les vols de données, et le blocage malveillant des systèmes de télécommunications.
Pour être réellement efficace, ce combat informatique doit être mené au niveau européen. Actuellement, l’Union Européenne accuse un retard important par rapport aux États-Unis, dont le budget consacré à ce type de protection est six à sept fois plus élevé.
Gouverner c’est prévoir.
« […] J’ai pris conscience que, face à l’ampleur du défi, il ne nous fallait pas seulement des mesures ponctuelles, il nous fallait changer d’échelle. Gouverner, c’est bien sûr répondre à l’urgence et je m’y suit employé avec énergie ».
Gouverner c’est aussi savoir anticiper l’avenir. C’est pourquoi la France doit continuer ses efforts même si elle s’est dotée de moyens de lutte contre la cybercriminalité. Car là encore, aujourd’hui la tache reste importante dans ce domaine. Il nous faudra intensifier la mise en oeuvre d’autres moyens supplémentaires adaptés aux avancées numériques pour protéger les Français.