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Eviter la crise du tourisme, malgré la crise sanitaire, n'est pas facile.

Crise du tourisme : réussir à tout prix une saison estivale problématique

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Crise du tourisme : un été qui restera en demi-teinte

 

Encore freinée par les risques de contagion dus au nouveau coronavirus, la France ressent actuellement une crise du tourisme. De fait, ses effets restent préjudiciables, par rapport à la fréquentation habituelle. Néanmoins, sur le terrain, les collectivités locales s’efforcent malgré tout d’attirer le plus de vacanciers possible. En espérant réaliser une saison touristique décente, dans des conditions plus difficiles.

 

L’atout majeur de la mer

Aujourd’hui, bien que plusieurs frontières européennes soient réouvertes depuis le 15 juin, maintenir en France une saison touristique satisfaisante n’est pas simple. Pourtant, face à ce défi, chaque pays de l’Union fait de son mieux. Avec un net avantage pour certains. Notamment, grâce à un soleil plus généreux (Italie, Espagne…), et un littoral plus accueillant. A l’évidence, on constate que les séjours à la mer remportent actuellement de nombreux suffrages. Ou encore, la variante qui consiste à goûter aux congés balnéaires. Ainsi, plus de la moitié des touristes européens ont plébiscité des vacances au bord de la mer. De fait, pour ces destinations, la crise du tourisme est moins grave.

Des circonstances favorables aux séjours dans l’Hexagone

En raison des risques sanitaires actuels, toujours présents, le Gouvernement a vivement encouragé cette année les vacances sur notre territoire. De fait, ce message est très bien passé. Car la plupart des enquêtes montrent qu’environ 87 % des sondés déclarent effectivement vouloir rester en France. Ainsi, les 13 % restants, inconditionnels des vacances à l’étranger, constitueront un pourcentage moins grand que d’habitude. En effet, en été, les voyages internationaux attirent généralement un tiers des vacanciers. Cette année, depuis le 19 juin, l’agence officielle Atout France a lancé une vaste campagne de communication. Celle-ci faisait fortement la promotion des séjours dans l’Hexagone. Cette campagne, abondamment diffusée sur les réseaux sociaux, semble avoir atteint son but. Si l’on en juge par les réservations. Notamment du côté des jeunes vacanciers et des familles, qui atténueront la crise du tourisme.

Des efforts notables de la part des collectivités locales

La crise du tourisme, à cause des risques sanitaires, est un véritable casse-tête pour nos régions.

La crise du tourisme, à cause des risques sanitaires, est un véritable casse-tête pour nos régions.

Cette année, pour séduire les vacanciers, les collectivités locales n’ont pas ménagé leurs efforts. De fait, elles ont même rivalisé d’imagination. Cela pour parvenir à convaincre d’abord une clientèle de proximité. Au point de développer de nouveaux arguments commerciaux, parfois très innovants. Comme par exemple le département des Landes. Ainsi, celui-ci n’hésite pas à offrir un bon de 150 € à tout vacancier qui passera sur place au moins deux nuits d’hébergement payant. En mangeant aussi au moins une fois au restaurant, et en faisant au minimum une activité payante. Ce dispositif très incitatif, d’un volume de 3.000 bons, est valable jusqu’au 24 juillet. De plus, il sera reconduit du 22 août au 29 novembre. Assurément, cette accroche commerciale devrait permettre à ce département de dynamiser sa fréquentation touristique. De surcroît, durant des périodes plus creuses.

Une lutte commerciale intense

Comme on le voit, tous les moyens sont bons pour lutter contre la crise du tourisme, toujours latente. En effet, l’enjeu de ces efforts reste essentiel. Notamment pour combattre d’éventuels licenciements. D’ailleurs, cette compétition de séduction engendre une réelle rivalité entre nos régions. Car convaincre les touristes, y compris étrangers, reste évidemment le nerf de la guerre.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.