Selon une récente étude du cabinet ConvictionsRH, alors que le travail à domicile est très encouragé par l’exécutif, le coût moyen du télétravail pour un employé est élevé. En moyenne, cela représente environ 170 euros par mois. Par conséquent, bien que le télétravail semble freiner la circulation du virus, la charge financière qu’il implique doit être prise en compte.
Coût du télétravail : des dépenses supplémentaires inévitables
Réalisée à la demande du quotidien Le Parisien, l’estimation du coût du télétravail se base sur des frais concrets. En effet, travailler chez soi engendre fatalement des dépenses supplémentaires. Principalement, pour se chauffer. Un poste de dépense majeur. Qui varie suivant la superficie du logement. Surtout avec le chauffage électrique. Qu’il faut pourtant utiliser si l’on veut rester performant. De plus, les frais montent aussi lorsqu’on cuisine quotidiennement. De même, si l’on doit s’équiper. Afin de pouvoir produire dans de bonnes conditions. Par exemple, grâce à du bon matériel de bureau (imprimante, fauteuil adapté, rames de papier, etc.). Et en utilisant une bonne connexion Internet. Sans oublier les boissons. En priorité, le café. Qui coûte souvent plus cher qu’en entreprise. Or, l’ensemble de ces dépenses professionnelles ne sont pas toujours prises en charge par l’employeur.
Une loi encore floue
Actuellement, les articles de loi sur la prise en charge du coût du télétravail restent imprécis. En fait, sur le terrain, chaque entreprise décide ce qu’elle accepte de faire. Cela, en fonction du dialogue social qu’elle a instauré en interne. Cependant, les frais qu’engendre le télétravail demeurent une contrainte bien réelle. Et ils sont parfois lourds. Sans que pour l’instant cela fasse l’objet d’annonces gouvernementales. De la part du Premier ministre, Jean Castex. Ou de la ministre du Travail, Elisabeth Borne. Malgré tout, les partenaires sociaux s’inquiètent de ces nouvelles dépenses. Imposées aujourd’hui aux télétravailleurs. Ainsi, la CGT a déjà demandé que l’employeur paye désormais une part du loyer du salarié. Or, cette demande attend toujours une réponse de l’exécutif.
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