Désormais, le 3018 est un nouveau numéro de téléphone dont le but est d’aider les victimes à lutter contre les violences numériques qu’elles subissent. En particulier, les jeunes. Par ailleurs, les parents concernés peuvent aussi y obtenir des conseils et un soutien.
Un numéro utile
Ainsi, depuis ce 13 avril, le 3018 permet d’accéder à une nouvelle plateforme qui s’adresse essentiellement aux jeunes victimes de cyberviolences. Ce nouveau numéro contre les violences numériques est gratuit. Il remplace avantageusement le 0800.200.000. Dont la longueur pouvait être rebutante. En pratique, ce nouveau numéro est joignable six jours sur sept, sauf le dimanche. Ces horaires d’accès sont de 9 à 20 heures.
Par ailleurs, cette plateforme téléphonique s’accompagne aussi d’un site, dont l’adresse est 3018.fr. L’avantage de ce site est de permettre de communiquer par écrit, de façon anonyme. Si cette solution semble préférable à une conversation téléphonique. Notamment, via Messenger, donc Facebook, ou WhatsApp. Ainsi, on peut se connecter à cette adresse Web en tant que simple invité. Ce qui permet de ne pas utiliser son identité. Et d’effacer ensuite son historique Web, pour préserver la confidentialité de ses échanges. Lorsqu’on contacte ce numéro ou ce site, on peut s’entretenir avec une équipe spécialisée. Exclusivement composée d’experts du numérique et de psychologues. Voire de juristes.
Une capacité d’action rapide contre les violences numériques
L’un des points forts de cette nouvelle plateforme est de pouvoir rapidement intervenir, si nécessaire, auprès des réseaux sociaux les plus connus. Cela, afin d’obtenir « […] la suppression de contenus ou de comptes illégaux en quelques heures. » Aujourd’hui, cette capacité est unique en France. Grâce à un statut privilégié de tiers de confiance. En effet, celui-ci joue un rôle d’accélérateur, dès qu’un contact est pris avec Facebook, Twitter et Snapchat. Egalement, avec les très populaires Instagram, TikTok, You Tube, Yubo, Discord, Roblox ou Twitch. Ainsi, dès qu’elle le juge utile, la plateforme du 3018 peut demander à ces sites une procédure de modération. Voire, constituer un dossier juridique. Par ailleurs, cette plateforme a toute autorité pour travailler en collaboration avec le numéro national 119-Allô enfance en danger. Comme avec la brigade numérique de la gendarmerie nationale, ou encore la plateforme Pharos.
Des cas récurrents
Les principaux problèmes que les équipes du 3018 ont l’habitude de traiter sont le cyberharcèlement, les piratages de comptes, et les divers chantages à la webcam. Ou encore, des usurpations d’identité. A ce jour, l’ensemble de ces délits a progressé d’environ 30 %. Cela, depuis l’apparition de la crise sanitaire. Par conséquent, ce nouveau numéro contre les violences numériques correspond à un grand besoin.
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