Un confinement complexe : les régions inégales face aux virus
Ce week-end, dans les rues, on a constaté des comportements très différents, face à un confinement complexe. En effet, avec l’arrivée du beau temps, les craintes de l’épidémie se sont atténuées. Avec l’envie légitime de profiter de l’ensoleillement et de la douceur. Qui pousse beaucoup de Français à ressortir et à se réunir. Pour preuve, 42 députés viennent de demander à rouvrir les restaurants. Cela, au moins le midi.
L’impact des températures contesté
Avec l’arrivée du beau temps, et un confinement complexe très variable selon les régions, la douceur des températures pousse certains à moins respecter les gestes barrières. Or, la théorie qui prétend que la chaleur limiterait la diffusion du virus est de plus en plus contestée. De fait, ces derniers mois, des régions très chaudes ont subi de nombreuses vagues de contamination. Pour preuve, l’Organisation Mondiale de la Santé a récemment publié une étude qui considère que l’affaiblissement des contaminations grâce à la chaleur serait « une idée reçue ». En fait, le froid pousse simplement les populations à rester davantage à l’intérieur. Sans penser alors à aérer les pièces où les gens se rassemblent. En parallèle, le retour de la chaleur pousse tout le monde à vouloir s’aérer.
Un relâchement potentiellement dangereux
En décembre dernier, Jean-François Delfraissy avait affirmé qu’il existerait un lien entre la température ambiante et la diffusion des contaminations. De fait, le Président du Conseil scientifique avait expliqué que cette hypothèse semblait se confirmer. Cela, grâce à différentes études médicales. Notamment, celle récemment publiée par une filiale de Météo-France. Qui aurait démontré que le froid et l’humidité freineraient la transmission des gouttelettes émises. Celles qui contiennent le virus. Or, aujourd’hui, de nombreux spécialistes émettent de sérieux doutes sur cette hypothèse.
L’arrivée du printemps : un problème supplémentaire
Récemment, Olivier Véran, ministre de la Santé, a également remis en cause cette théorie. Quoi qu’il en soit, l’arrivée du printemps risque de devenir de plus en plus souvent un obstacle au respect des gestes barrières. Surtout à un moment où un confinement complexe anime tant de débats. Notamment, avec le relâchement naturel que cette douceur entraîne. Certes, un comportement compréhensible. Mais dangereux. Tant que les vaccinations effectuées ne protègeront pas plus les Français.
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