Aujourd’hui, à Toulouse, un site de co-jardinage urbain, baptisé « Savez-vous planter chez nous », profite d’un fort engouement pour cette pratique. En effet, rien que sur ce site spécialisé, on observe des échanges entre plus de 35.000 pratiquants francophones. Dont la passion leur permet de communiquer dans le monde entier.
Un système attrayant et productif
Depuis dix ans, le principe de fonctionnement de ce site toulousain de co-jardinage urbain, créé par Chantal Perdigau, est simple. Ainsi, il consiste juste à mettre en relation des propriétaires de jardins avec des aspirants jardiniers. Cela, afin que ces amateurs qui n’ont pas la chance de posséder un emplacement puissent venir y travailler. Pour ensuite partager les récoltes qu’ils obtiennent, dans les potagers qu’ils cultivent. Parfois, sur à peine quelques mètres carrés. Ce qui suffit à leur bonheur, car ils veulent juste pratiquer régulièrement une activité de plein air.
Co-jardinage urbain à Toulouse : une envie renforcée
Lors de la crise sanitaire, le site « Savez-vous planter chez nous » a pris un essor nouveau. Alors que le premier confinement avait nettement fait chuter le nombre de ses annonces. Cependant, dès que cette phase difficile a été surmontée, le trafic sur le site est reparti en flèche. Jusqu’à atteindre une moyenne de 7.000 annonces. Désormais, en ville, on sent une forte envie chez les Toulousains de revenir à la nature. Et de s’adonner régulièrement au jardinage. Finalement, comme si la crise avait joué un rôle de stimulant. Ce qui profite évidemment à ce sympathique site de co-jardinage urbain.
Des trocs de graines pour consolider l’activité
Pour encourager une pratique du co-jardinage qui s’inscrive dans le temps, en plus des annonces classiques, ce site propose également des échanges de plants et de graines. Cela, à travers une rubrique dédiée, qui renforce beaucoup les liens entre les participants. En effet, pendant le confinement, ce système d’échanges a rencontré un vif succès. Par ailleurs, pour permettre d’apporter un minimum de financement à ce site, essentiellement gratuit, celui-ci comporte aussi une rubrique payante. Celle-ci permet aux jardiniers professionnels d’être référencés. A ce jour, la Ville Rose en compte environ cinq cents.
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