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Le bilan sur l’inclusion numérique, établi par la Cour des comptes, reste très critique.

Bilan sur l’inclusion numérique : des critiques de la Cour des Comptes

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Selon le bilan sur l’inclusion numérique de la Cour des comptes, l’ex-Agence du Numérique « […] s’est dispersée dans des initiatives cosmétiques sans résultat. » Ce constat annuel serait déjà sévère dans le milieu de la mode, mais il devient acerbe lorsqu’il s’agit de couverture et d’inclusion numériques.

Des résultats « peu perceptibles »

Le bilan sur l'inclusion numérique finalisé par la Cour des comptes reste très critique.

Le bilan sur l’inclusion numérique finalisé par la Cour des comptes reste très critique.

En résumé, pour la haute juridiction financière qui contrôle les comptes publics, l’ex-Agence du Numérique n’a pas vraiment atteint ses objectifs. Cela, malgré qu’elle dépende désormais de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires. En effet, la Cour n’a pas hésité à qualifier ses résultats de « […] peu perceptibles ». Ce bilan critique sur l’inclusion numérique s’applique notamment à la lutte menée contre l’illectronisme. Pour aider les citoyens en difficulté face aux usages numériques, bientôt amenés à se développer. Or, l’Insee évalue cette partie de la population française à environ 17 %.

Parmi les cibles de la Cour, on retrouve le fameux Pass Numérique, censé fournir aux Français éloignés du numérique une aide efficace. D’après la Cour des comptes, ce dispositif, comparable aux titres-restaurant, n’aurait donné « aucun résultat probant ». Pire, selon elle, il n’en serait aujourd’hui qu’à un « stade expérimental ». Par conséquent, la haute juridiction demande maintenant de « […] recourir à des dispositifs de droit commun pour accélérer une meilleure appropriation des outils numériques. »

Au global, un bilan sur l’inclusion numérique peu enthousiaste

Quant au déploiement du réseau Très Haut Débit sur le territoire, la Cour des comptes n’a pas été plus enthousiaste. En fait, elle émet même des doutes sur l’objectif qui doit « […] atteindre 100 % de couverture en THD, et 55 % en FTTH (fibre optique jusqu’à l’abonné) à l’horizon 2022. » Cela, dans les zones dites de Réseaux d’Initiative Publique (RIP). D’ailleurs, les réserves de la Cour restent également fortes concernant l’ensemble de la zone dite AMII. Au final, la Cour réclame de « […] mieux informer le Parlement et les usagers sur l’état d’avancement du Plan France Très Haut Débit. » A ce sujet, il faut rappeler qu’en février 2020, l’exécutif avait fixé un nouvel objectif. A savoir, « La généralisation de la fibre optique jusqu’à l’abonné sur l’ensemble du territoire à l’horizon 2025. » En clair, cela apportera un peu d’oxygène au prochain bilan sur l’inclusion numérique.

Des échéances repoussées

A cause de la crise sanitaire, la première échéance du New Deal Mobile, d’abord fixée en juin 2020, a été repoussée à octobre 2020. Or, malgré ce report, environ une quarantaine de sites n’a pas été livrée. Cela, par les quatre opérateurs historiques. Cependant, la Cour a admis que d’autres causes avaient aussi engendré des retards. Comme la difficulté de trouver des terrains viabilisés. Ou encore un excès de « […] livraisons en fin de période […] ». Néanmoins, la Cour des comptes est restée sévère dans son bilan sur l’inclusion numérique.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.