Augmentation des attaques informatiques : le phishing en nette hausse
Pendant la crise sanitaire, avec le télétravail, les visioconférences et un usage accru d’Internet, l’augmentation des attaques informatiques a aussi suivi cette tendance. Ainsi, les tentatives d’hameçonnage, ou phishing, se sont beaucoup multipliées. Désormais, pour réagir contre ces pratiques frauduleuses, les internautes doivent adopter une plus grande vigilance. S’ils veulent se protéger des piratages.
De bons réflexes à acquérir
D’après certains experts en cybersécurité, durant la première semaine du confinement, l’augmentation des attaques informatiques a été de 400 % ! De fait, à la faveur de la crise sanitaire, les envois d’e-mails frauduleux ont explosé. Aujourd’hui, ce constat impose d’acquérir de bons réflexes. Pour ne pas s’exposer à des fraudes par hameçonnage. En effet, les procédés dont se servent les hackers deviennent de plus en plus sophistiqués et inventifs. Heureusement, leurs techniques sont souvent identifiables, si l’on est attentif. De fait, leurs mails contiennent fréquemment des éléments repérables. Comme la flatterie. Ou des gains attirants, ou des remboursements qui n’attendent que vous. Mais dont les versements sont toujours limités dans le temps. Donc urgents. Ce qui doit éveiller la méfiance.
Une surveillance utile
Autre bonne habitude, il est recommandé de surveiller régulièrement ses comptes bancaires. Afin de s’assurer qu’aucun site marchand inconnu ne vous a prélevé une dépense que vous n’avez jamais faite. En effet, voler les données bancaires d’un internaute est le but principal des hackers. Cela leur permet ensuite de débiter son compte. Pour y parvenir, ils envoient des liens, comportant des textes ou des images. Sur lesquels il ne faut surtout pas cliquer ! Car c’est par eux qu’observe l’augmentation des attaques informatiques. Pour vérifier l’authenticité d’un lien, il suffit de saisir l’adresse du site concerné dans son navigateur. De plus, il faut savoir que l’administration fiscale ou les banques ne demandent jamais de communiquer des données bancaires par e-mails.
Enfin, en cas de fraude avérée, il faut signaler les sommes débitées sur la plateforme « cybermalveillance.gouv ». Pour faire opposition, il faut rapidement appeler sa banque. Celle-ci devra alors vous rembourser. Sans même exiger de dépôt de plainte. On peut aussi joindre le serveur interbancaire national, au 0.892.705.705 (0,34 € la minute).
Bien gérer ses mots de passe
L’une des principales erreurs à éviter est de toujours utiliser un mot de passe unique, pour l’ensemble de sa navigation. Car en posséder un par site visité est un bien meilleur rempart contre les fraudes. Cela compliquera beaucoup la tâche des pirates, et contrera l’augmentation des attaques informatiques. Ainsi, ils ne pourront pas réutiliser le mot de passe qu’ils auront trouvé, pour encore plus vous nuire. Par ailleurs, il faut s’efforcer de choisir des mots de passe plutôt longs, plus difficiles à reconstituer. Ce point est essentiel si l’on veut protéger correctement ses données personnelles.
Un outil à considérer
Pour s’aider dans le choix de ses divers mots de passe courants, les protéger et surtout les retenir, l’usage d’un logiciel dédié est vivement conseillé. Par exemple, le très utile KeePass. Celui-ci est gratuit, et certifié par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information. Son aide sera efficace pour lutter contre l‘augmentation des attaques informatiques.
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