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Application Mappy : une fonctionnalité qui pousse au vert

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Application Mappy : pour évaluer l’impact carbone de ses déplacements

Désormais, l’application Mappy propose un nouvel indicateur lorsqu’un usager souhaite faire un trajet. Ce nouvel outil est une estimation de l’empreinte carbone qui sera consommée. Ainsi, l’internaute peut choisir, outre son itinéraire, le mode de transport qui sera le plus éco-responsable.

De nouvelles informations

Avec cette nouvelle fonctionnalité, l’application Mappy veut aider ses utilisateurs à choisir en toute connaissance de cause l’impact qu’auront leurs déplacements en matière d’empreinte carbone. Ainsi, dorénavant, différentes options sont offertes. Par exemple, en fonction des attentes de chacun, on peut privilégier un itinéraire plus ou moins court. Par ailleurs, pour une même destination, on peut aussi demander à limiter le nombre de ses correspondances. Enfin, les personnes en situation de handicap peuvent savoir si les trajets proposés sont accessibles ou pas en fauteuil roulant. Ainsi, elles peuvent éviter des escaliers contraignants, voire des péages éventuels. Enfin, il est également possible d’avoir des estimations sur l’encombrement probable du trafic, en fonction de l’heure voulue.

Une fonction innovante

Auparavant, l’application Mappy proposait déjà des estimations et donnait parfois des conseils. Mais depuis septembre dernier, l’estimation de l’empreinte carbone consommée pour chaque trajet est une première ! Ainsi, lorsqu’on interroge l’application pour une recherche particulière, celle-ci affiche maintenant l’icône « CO2 ». Le symbole qui a été choisi est celui d’une petite feuille. En cliquant dessus, on obtient une évaluation de son empreinte carbone, en fonction de chaque type de transport choisi. Grâce à cette icône, on peut savoir quel est l’itinéraire le plus respectueux pour l’environnement. Il suffit de regarder la couleur de la feuille qui apparaît. Plus elle verte, plus l’empreinte carbone du déplacement sera négligeable. Au contraire, si cet indicateur devient gris, l’impact sur l’environnement.
sera important.

De nombreux paramètres pour affiner ses choix

L’application Mappy fournit maintenant, en plus de ses itinéraires, leur empreinte carbone.

Pour aider l’usager à se décider quand il planifie un itinéraire, l’application Mappy a défini plusieurs paramètres supplémentaires. Tous modifient l’évaluation donnée. Ainsi, le mode de locomotion (autocar, avion, train) et le fait de voyager en covoiturage ou en voiture individuelle changent le résultat obtenu. Pour les estimations avec des voitures, leur taille, leur type de carburant (diesel, etc.) et leur consommation influent aussi sur l’indice donné. Finalement, selon le mode de transport précisé, le calcul fait pour chaque voyageur est ensuite obtenu en multipliant le kilométrage réalisé par les émissions de CO2 effectuées par kilomètre. L’application Mappy a précisé que son nouvel outil était une « première version ». Comme elle l’a expliqué, il a pour vocation « à s’enrichir et s’affiner ». Donc, à devenir de plus en plus performant.

Une fonction adaptée à l’époque

Pour l’application Mappy, intégrer ce nouvel indicateur d’empreinte carbone devrait encourager les Français à prévoir leurs trajets « avec une dimension ecofriendly ». D’ailleurs, Mappy souhaite progressivement encourager « le réflexe environnement auprès des voyageurs ». Ainsi, à terme, l’application espère finir par jouer un rôle d’aide à la décision « pour tous les types de déplacements ». Dans un contexte où la tendance à remplacer les voyages en avion par des voyages en train s’intensifie, la nouvelle fonction ajoutée par l’application Mappy est indéniablement adaptée à l’époque.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.