Aujourd’hui, à travers les agriculteurs en réseaux, de nouvelles communautés sont en train de naître. Elles favorisent à la fois des formes inédites d’entraide et de nouvelles pratiques professionnelles. Ainsi, cette nouvelle catégorie d’agriculteurs, habitués aux usages numériques, sont mieux armés pour travailler, car mieux informés et guidés. De plus, en étant facilement connectés à leurs pairs, ils peuvent enfin rompre un isolement qui a longtemps nui à cette filière.
De nouveaux supports très utiles
Désormais, les agriculteurs en réseaux savent que ce support digital de communication peut leur servir à autre chose qu’à juste exprimer leurs opinions. En effet, grâce à ces outils, ils peuvent aussi échanger sur leurs métiers et leurs éventuelles difficultés. Par exemple, pour savoir où en est la loi concernant les pesticides. Et connaître les derniers protocoles en matière d’épandages. Ou encore, pour appliquer une stratégie efficace contre l’agribashing. Ainsi, ces réseaux dédiés aux agriculteurs leur permettent de créer des numéros verts, centrés sur l’entraide. Ou encore de créer des collectifs. Pour réunir des cagnottes destinées à résoudre de graves difficultés. Ces dispositifs contribuant évidemment à rassurer ce milieu. De cette manière, pour les agriculteur en réseaux, Twitter ou YouTube cessent d’être de simples outils de consultation. D’ailleurs, ils peuvent même devenir des supports très actifs. Capables dans certains cas de provoquer jusqu’à plusieurs millions de vues ou de tweets.
L’émergence du co-farming : un modèle solidaire pour mettre les agriculteurs en réseaux
Parmi les apports offerts par les outils numériques, il faut citer une évolution majeure. Celle du co-farming. Autrement dit, un nouveau modèle d’économie solidaire. Spécifique des agriculteurs en réseaux. Progressivement, cette nouvelle approche collaborative, basée sur l’usage de plateformes Internet, a permis une véritable mutualisation des moyens techniques qu’utilise ce secteur. D’ailleurs, cette nouvelle façon de travailler a aussi résolu de multiples problèmes de main-d’oeuvre. En réduisant également les charges fixes de nombreuses exploitations. Au final, l’essor du co-farming, fondé sur le partage et l’échange, a amélioré l’expertise collective de toute la filière agricole. En dopant les échanges de savoir-faire, et en permettant des échanges de matériels très utiles. En clair, cette nouvelle approche, issue du numérique, a optimisé l’analyse des données nécessaires à l’exploitation rationnelle des surfaces agricoles.
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