Une 5G trompeuse : l’apparence de la 5G sans ses performances. Récemment, Stéphane Richard, Président d’Orange, a ouvertement critiqué en France une 5G trompeuse. En fait, il faisait allusion à la stratégie de Free Mobile, en matière de 5G. De fait, l’opérateur historique a fait plus que suggérer que Free affichait des chiffres surévalués. Concernant sa véritable couverture « 5G ». En effet, le réseau proposé par Free s’appuierait sur des antennes qui émettent en réalité en 700 MHz. Ce qui ne donne pas accès à de la vraie 5G. Par conséquent, Orange estime que Free trompe les Français sur son offre. Beaucoup trop séduisante.
Un bilan faussé ?
Actuellement, Free Mobile propose une couverture 5G qui apparaît très supérieure à celle d’Orange. Et a fortiori, à celle de Bouygues Télécom et de SFR. Ainsi, d’après son propre bilan, Free disposerait au total de 5.640 d’antennes 5G sur le territoire. Contre seulement 742 antennes pour Orange. Cependant, Orange conteste ce chiffre. Qui présenterait, en terme de réseau disponible, une 5G trompeuse. En effet, d’après l’opérateur historique, ce résultat serait gonflé par un usage inadapté de l’appellation « 5G ». Au sens strict du terme.
Un total surévalué
Car en réalité, ce bilan flatteur ne s’expliquerait que par des antennes qui utilisent une bande de fréquences de 700 MHz. Cela, par le biais d’une technologie spécifique à Free. Qui se nomme la Dynamic Spectrum Sharing. Une technique qui permet de transformer des antennes 4G en points relais 5G. Or, si cette technique affiche de bons résultats, ces débits restent très moyens. En tous cas, beaucoup moins performants que ceux des antennes recevant 3,5 GHz. Les seules véritablement capables d’émettre de la 5G.
Une critique à peine voilée d’Orange
Lors d’un récent échange avec la presse, Stéphane Richard a rappelé que son groupe avait choisi de n’exploiter que les fréquences 3,5 Ghz pour émettre en 5G. Ainsi, à son avis, les autres fréquences utilisées ne sont pas vraiment de la 5G. Même si on leur en donne le nom. Par conséquent, Stéphane Richard a tenu à préciser que « certaines offres 5G » n’étaient en réalité que « […] de la 4G améliorée ». Donc, une 5G trompeuse. De fait, le PDG d’Orange a aussi déclaré que cette approche flatteuse permettait à des opérateurs de gonfler leur « taux de couverture ». Une allusion directe à la dernière campagne publicitaire de Free. Qui s’appuie soi-disant sur des données de l’ANFR. Alors qu’en matière de véritables antennes diffusant en 3,5 GHz, Free ne dispose que de 322 antennes. Soit, moins qu’Orange. Qui en aurait récemment déployé 579.
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