Les atouts du téléphérique urbain
A Grenoble, un téléphérique relie le centre-ville au sommet de la bastille depuis 1934, sur un dénivelé de 266 mètres
Le téléphérique serait-il une des solutions pour désengorger les entrées de villes ou pour accéder plus facilement en ligne droite à des lieux difficiles à atteindre ? De nombreux projets sont en route et des exemples semblent en faire un nouveau moyen de transport économique et écologique.
Le téléphérique, pas uniquement pour les montagnes
Le téléphérique est un moyen de transport par câble aérien. Dans le langage commun, il est souvent réduit à une remontée mécanique équipée de cabines de grande capacité desservant un sommet difficile d’accès. En fait, le téléphérique désigne tous les types de transports par câble disposant de véhicules aériens. Il est employé pour gravir un relief pentu ou franchir une dépression géographique. Et depuis quelques années, le téléphérique sert pour la traversé des vallées ou le survol des points d’eau. Il permet d’accéder à des points isolés ou en milieu urbain pour la desserte d’un territoire au relief difficile. C’est un moyen de transport apprécié pour sa faculté à se soustraire des contraintes topographiques, ses coûts d’installation et de fonctionnement contenus et sa consommation maitrisée.
Téléphérique urbain
On trouve aujourd’hui, de plus en plus de téléphériques urbains : New York, Barcelone, Madrid, Alger ou encore Grenoble en France. Ce mode de transport en en plein essor et plusieurs projets de téléphériques urbains devraient être mis en service d’ici 2020. Ce nouveau moyen de transport a trouvé sa place comme alternative au bus ou au tram. Dans de nombreuses municipalités, il apparaît comme un moyen de transport en commun pratique, rapide et peu perturbant en cas de travaux. Il est écologique : silencieux, propre et consomme peu d’espace. Il peut même être économique, coutant moins cher qu’une ligne de tramway. Autre avantage qui peut compter, l’attractivité touristique du téléphérique qui peut ainsi attirer des visiteurs.
Des exemples et des projets
De nombreux projets sont en route et des exemples semblent en faire un nouveau moyen de transport économique et écologique.A Grenoble, un téléphérique relie le centre-ville au sommet de la bastille depuis 1934, sur un dénivelé de 266 mètres. Il compte parmi les premiers téléphériques construits dans une grande agglomération. Il est très touristique mais il est également le fruit d’une volonté d’ouverture et d’expansion de la commune. Son succès est immédiat et la fréquentation ne cesse de grimper. Aujourd’hui, les projets en France sont nombreux : Orléans, Bordeaux, Rouen ou Marseille. Dans le Val-de-Marne, un projet de téléphérique pourrait voir le jour dès 2023, l’enquête publique sur le CableA-Téléval serra lancée fin 2018 ou début 2019. Il s’agit d’un téléphérique reliant Créteil, Limeil-Brévannes, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges. Ce serait le premier téléphérique urbain d’Ile-de-France. Il répondra à un besoin de mobilité des populations en créant une nouvelle dynamique territoriale. Enfin, un des derniers projets est celui d’Europa-Park. Dans une volonté d’extension de ce parc de loisirs, les propriétaires allemands souhaitent bâtir un téléphérique au-dessus du Rhin entre l’Allemagne et la France. L’objectif est de faciliter l’acheminement des visiteurs et des salariés qui font la navette entre l’Alsace et l’Allemagne.
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