Pour respecter son Plan Climat, le Grand Annecy est en train de consolider sa stratégie anti-pollution de l’air. Pour cela, la communauté d’agglomération soutient les investissements de toutes les entreprises qui veulent préserver la qualité locale de leur environnement. Ainsi, sur place, le Grand Annecy souhaite aider les sociétés vertueuses qui veillent à limiter leurs émissions nocives.
Les aides du Fonds Air Entreprises
Grâce à un fond dédié, le Conseil communautaire de l’agglomération d’Annecy poursuit depuis déjà plusieurs mois une stratégie anti-pollution de l’air. Prévue durant une durée de deux ans, cette politique environnementale s’appuie sur le Fonds Air Entreprises. Celui-ci bénéficiant du soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du département de la Haute-Savoie. Cela, grâce à une enveloppe globale de 1,2 million d’euros. A titre d’exemple, sur place, l’entreprise Fusalp a déjà profité de ce dispositif. Bientôt, d’autres entreprise devraient également en bénéficier. Notamment, grâce à l’apaisement actuel de l’épidémie de Covid.
Stratégie anti-pollution de l’air à Annecy : réduire les composés organiques volatils
Par essence, cette stratégie anti-pollution de l’air vise à réduire le plus possible les émissions de particules fines. De même que celles d’oxyde d’azote, ainsi que de tous les composés organiques qui sont volatils. En effet, le Grand Annecy estime qu’environ 18.500 entreprises seraient aujourd’hui émettrices de ces éléments toxiques sur son territoire. Ce qui englobe aussi bien des PME que des artisans ou des grandes sociétés. Par conséquent, afin d’obtenir des améliorations concrètes pour ses habitants, l’agglomération d’Annecy s’efforce d’abord de limiter les polluants atmosphériques générés par le chauffage au fuel. Celui-ci étant dans cette zone un facteur aggravant essentiel.
Un soutien actif au secteur du BTP
Par ailleurs, pour compléter cette mesure d’assainissement de l’air, Annecy a aussi décidé d’aider les entreprises de BTP à se débarrasser de certains engins de chantier, devenus trop anciens. En effet, des études ont révélé qu’ils étaient une cause non négligeable de rejets de particules fines. Ainsi, pour limiter ce parc trop vieux et encourager l’acquisition d’engins plus récents, l’agglomération va jusqu’à prendre en charge 40 à 60 % des achats nécessaires.