Les difficultés financières ne cessent de causer du tort à tous les domaines de la vie. Cette fois-ci elle attaque une couche sensible : les femmes. Le budget nécessaire pour couvrir les dépenses liées aux menstruations n’étant pas des moindres, les femmes des milieux défavorisés ont du mal à garder une bonne hygiène au cours de leur règle. Face à cette situation, la ville de Montpellier a décidé d’agir afin de lutter contre la précarité menstruelle. Découvrez dans cet article les actions solidaires menées par la ville.
Solidaire contre la précarité menstruelle, généralités
La précarité menstruelle est essentiellement due à la pauvreté et au manque d’informations. Elle touche les filles des milieux ruraux qui est caractérisée par le manque de moyens nécessaires pour se procurer des protections pendant les menstrues. Par conséquence cela présente de nombreuses conséquences sur la santé sexuelle de la femme. En effet, il est primordial de changer régulièrement la protection hygiénique au cours des règles. Lorsque ce n’est pas fait, la femme court de grands risques d’infections.
Montpellier solidaire contre la précarité menstruelle
Face aux nombreux risques que courent les femmes en situation de précarité menstruelle, la ville de Montpellier n’est pas restée inactive. Elle a organisé une campagne spéciale à cet effet. Au cours de cette campagne ont été partagées un grand nombre de serviettes hygiéniques et écologiques. Suite à une grande action de sensibilisation de la gente féminine, près de 2 500 personnes ont reçu des serviettes hygiéniques. La campagne a mis l’accent sur trois aspects essentiels. Le premier aspect porte sur l’usage de matériels de protections menstruelles tels que les serviettes hygiéniques, les tampons et les culottes réutilisables.
Présentation des méthodes de contraception disponibles
Solidaire contre la précarité menstruelle. Le second point portait sur la présentation des méthodes de contraception disponibles. Et le dernier point visait à sensibiliser la population sur la lutte contre les violences faites aux femmes. À l’issue de cette campagne, il est sorti l’idée d’apprendre à ces femmes défavorisées à fabriquer leurs propres culottes réutilisables. Les autorités de Montpelier et leurs partenaires ont également promis d’organiser de prochaines campagnes et de faire 6 distributions l’année à raison d’une boîte de 10 serviettes par femme.