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Treize sites industriels à risques doivent renforcer leurs systèmes de surveillance.

Sites industriels à risques : un renforcement de la surveillance

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Ce 6 juillet, après divers contrôles sur la sécurité industrielle du pays, l’Etat a décidé de placer treize sites en « vigilance renforcée ». En pratique, cette décision s’explique par l’observation d’incidents répétés ou divers constats de non-conformité. Le ministère de la Transition écologique a donc décidé de réagir. Objectif : un renforcement de la surveillance des sites industriels à risques

Des contrôles préoccupants

Treize sites industriels à risques doivent renforcer leurs systèmes de surveillance, suite à une décision du ministère de la Transition écologique.

Treize sites industriels à risques doivent renforcer leurs systèmes de surveillance, suite à une décision du ministère de la Transition écologique.

Actuellement, en France, selon le ministère de la Transition écologique, « La sécurité des sites industriels à risques est globalement satisfaisante […] ». Cependant, le ministère considère que plusieurs sites engendrent des « […] incidents réguliers ou de non-conformités récurrentes ». Suite à cette observation préoccupante, un dispositif de sécurité renforcée devra s’appliquer.

Ainsi, depuis ce 1er juillet, treize installations jugées problématiques seront mises sous surveillance. A ce jour, elles dépendent de six exploitants. A savoir, l’entreprise de traitements de déchets Pena, le sucrier Tereos et le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne. Ainsi que les groupes Lactalis, Esso et le fabricant d’engrais Yara.

Des Plans de mise en conformité à respecter

Dès que possible, les industriels visés devront renforcer leur Plan de mise en conformité. En appliquant sur leurs sites industriels à risques des « […] mesures concrètes et vérifiables ». Cela, en respectant des échéances fixées au plus tard à la fin de l’année 2022. Cependant, s’ils le souhaitent, ils pourront accélérer l’application de leurs dispositifs. Ce qui leur permettra de ne plus être considérés comme « à risques ». Pour que ces mesures de sécurité renforcées soient transparentes, elles sont déjà consultables sur le site du ministère de la Transition écologique. Par conséquent, par les riverains vivant à proximité des sites concernés. Une fois par an, ces mesures gouvernementales feront l’objet d’une révision.

Des problèmes urgents à résoudre pour renforcer la sécurité des sites industriels à risques

Dans le détail, dans ces sites industriels à risques, le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne devra améliorer sa station d’épuration d’Achères. Celle-ci étant l’une des plus importantes en Europe. Malgré sa taille, ce site présente aujourd’hui des lacunes en matière de sécurité incendie et pour protéger son personnel. Pour l’entreprise Yara, son usine de Montoir-de-Bretagne ne possède pas un système de traitement satisfaisant de ses eaux industrielles. De son côté, la raffinerie Esso de Porte-Jérôme-sur-Seine utilise vingt-deux réservoirs de liquides inflammables jugés dangereux. De plus, son dispositif de détection de gaz doit s’améliorer. Enfin, la société Lactalis rejette des produits aqueux dont les dosages sont non conformes. Cela, dans ses usines fromagères de Riom-es-Montagne, Lons-le-Saunier, Raguin-Vercel et Laval-Changé.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.