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La réouverture du Louvre a comblé les passionnés d'art.

Réouverture du Louvre : un redémarrage très attendu mais partiel

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Réouverture du Louvre : un retour gagnant

 

Hier à Paris, pour tous les amateurs d’art, la réouverture du Louvre, après trois mois et demi d’inaccessibilité, a été un moment fort. Par précaution, mieux valait réserver sa visite. Ainsi, 7.000 personnes l’ont fait. Contre 30.000 en temps normal. Une occasion unique de voir les oeuvres différemment, sans affluence excessive.

 

Des nationalités absentes

A cause de la crise sanitaire, la réouverture du Louvre a bien eu lieu. Mais sans certains touristes étrangers. Principalement, les Américains, les Chinois et les Japonais. Les Brésiliens et les Coréens manquaient aussi à l’appel. Coronavirus oblige. Mais les passionnés qui avaient pu faire le déplacement étaient ravis d’être au rendez-vous. Ainsi, ils ont pu à nouveau accéder, dès 9 heures du matin, aux trésors des collections, exposés dans les grandes salles impeccables. Pour les visiteurs, cet accès inhabituel avait comme un goût de privilège. Sans les cohortes traditionnelles de curieux.

Une remise en route nécessaire

La réouverture du Louvre a comblé de nombreux passionnés d'art, frustrés par la fermeture imposée par le confinement.

La réouverture du Louvre a comblé de nombreux passionnés d’art, frustrés par la fermeture imposée par le confinement.

Evidemment, Jean-Luc Martinez, le président-directeur du musée, était très satisfait de cette reprise d’activité. En effet, à cause de l’impossibilité momentanée de fonctionner, le Louvre a perdu plus de 40 millions d’euros de recettes. Soit environ 17 % de ses gains annuels. Cela, en raison du confinement. Mais même privé de plus de 75 % de son public, grâce à cette réouverture du Louvre, le musée a repris vie. Tout un symbole. Certes, en respectant certaines consignes de sécurité. Comme les masques sur le visage, la distanciation physique et les parcours fléchés.

Cependant, en présence d’un personnel d’accueil dévoué. Toujours prêt à renseigner les visiteurs. D’ailleurs, pour celles et ceux qui souhaitaient une visite guidée, des guides-conférenciers étaient disponibles. Mais pour des groupes de 25 personnes, au maximum. Equipées des casques habituels, pour tout apprendre sur les oeuvres. L’avantage, c’est que la Joconde n’avait jamais été aussi visible.

Des flux limités

Pour ne prendre aucun risque, le Louvre a longuement étudié les contraintes sanitaires de rigueur, avant de rouvrir ses portes. Ainsi, le dispositif d’accueil ne laissait aucune place au hasard. Pour faire de la réouverture du Louvre un succès. Notamment, en limitant les entrées par groupes de 500 visiteurs, toutes les demi-heures. De plus, dés l’arrivée devant la Pyramide, trois files étaient accessibles. Cela, pour séparer les visiteurs qui avaient réservé leur accès sur Internet de ceux sans réservation. Par ailleurs, une file était aussi prévue pour ceux qui arrivaient en avance. A l’intérieur, une fois rentré, il n’était pas possible de revenir en arrière. Enfin, des indications claires, avec un code couleur, étaient bien visibles, partout dans les salles. Pour respecter une rotation obligatoire des visites. Sans oublier le gel hydroalcoolique, généreusement offert.

Au final, cette ouverture très encadrée a permis de (re)découvrir des chefs d’oeuvre intemporels (la Victoire de Samothrace, la Vénus de Milo…) dans une atmosphère plus intime. Et plus silencieuse. Bref, ce redémarrage particulier a été une réussite. Pour le grand bonheur des visiteurs.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.