Réorganisation des libraires : un nouveau mode de consommation
Touchés de plein fouet par une décision de fermeture, les librairies, jugées comme des commerces « non-essentiels », viennent de trouver une solution pour continuer à fonctionner. Ainsi, cette filière a imaginé une réorganisation des libraires. Cela, en créant leurs propres « drives », inspiré du même modèle que les enseignes alimentaires.
Un second souffle
En proposant à leurs clients de passer leurs commandes de livres sur Internet, puis de venir les chercher devant leurs boutiques, les libraires ont peut-être trouvé un second souffle. De fait, comme ils n’ont plus le droit de recevoir leurs lecteurs dans leurs boutiques, cette solution pourrait constituer pour eux une alternative. En effet, cette réorganisation des libraires pourrait les sortir du chômage partiel qu’ils subissent actuellement. D’autant plus que pendant le confinement, l’envie de lire, pour s’évader de son isolement, est un moyen très apprécié. Alors, pourquoi ne pas le satisfaire ? Désormais, une excellente manière d’acheter en dehors d’une librairie, mais en bénéficiant des conseils de professionnels, est d’aller sur le Net. Dans un premier temps, pour chercher près de chez soi ce type d’offre innovante. Cette initiative naissante a commencé à la mi-avril. Auparavant, elle a été validée par les ministères de la Culture et de l’Intérieur.
Un mode d’emploi simple
Pour redevenir un lecteur comblé, bien informé avant ses achats, il suffit d’abord de repérer la librairie qui nous convient. Cela, dans toute la France. Ensuite, une fois son choix finalisé, on pourra effectuer son retrait. Cette formule est donc accessible comme celle d’un « guichet sans contact ». Il suffit de vérifier au préalable les horaires disponibles. Généralement, les commandes sont honorées dans un délai de 72 heures. Après avoir payé sa commande par carte bancaire, sur des sites tous sécurisés, on peut aller la retirer devant la boutique de son choix. Pour cela, il ne faut pas oublier de se munir de son attestation de déplacement dérogatoire. Avec ce justificatif obligatoire, on choisit l’option du « déplacement pour effectuer des achats de première nécessité ».
Un très large choix
Outre les conseils avisés qu’elle permet, cette offre a l’avantage de bénéficier d’un large choix d’ouvrages. Notamment, grâce à une mutualisation des stocks disponibles. Ainsi, malgré les contraintes actuelles qui empêchaient beaucoup d’amateurs de lecture d’assouvir leurs envies, on pourra continuer à acheter des livres. Tout en respectant « à la lettre » les précautions de la distanciation sociale.
Une solution provisoire ?
Pour l’instant, malgré la date annoncée du 11 mai, le ministère de la Culture n’a toujours pas donné d’informations sur la réouverture possible des librairies. De même que pour les médiathèques. On sait simplement que l’exécutif est en train de peaufiner les modalités de reprise d’activité pour certains commerces. Dans le doute, de nombreux professionnels du secteur du livre ont donc choisi de mettre en place cette réorganisation des libraires. Car pour cette filière, la fermeture due à l’épidémie a été désastreuse. De fait, on estime que les librairies dites de « niveau 1 » ont brutalement perdu plus de la moitié de leur chiffre d’affaires. Cela, au cours du mois de mars. Alors, souhaitons-leur un retour à une activité normale aussi rapide que possible.
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