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Une protection des radars routiers sera bientôt mise en place, grâce à de nouvelles caméras.

Protection des radars : une obligation pour la Sécurité routière

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Protection des radars : des mesures urgentes à appliquer

Le Gouvernement a décidé de réagir contre le vandalisme systématique dont les radars routiers sont les cibles. En effet, les coûts engagés pour la protection de ces radars et leurs réparations atteignent aujourd’hui des sommes très importantes. Désormais, il faut donc mettre en place un dispositif efficace, qui permettra de lutter contre leur destruction massive.

Contre le vandalisme organisé

Il y a un an, ce phénomène de vandalisme s’est nettement intensifié, au moment de l’apparition du mouvement des Gilets jaunes. Ainsi, au bord des routes, on a commencé à voir beaucoup d’appareils incendiés. Ou encore rendus inactifs, car recouverts de bâches ou de sacs en plastique. Parfois, certaines cabines sont même sciées, tagées, voire mises hors service par des tirs de fusil. Donc, on peut parler de vandalisme caractérisé. Depuis 2018, les autorités avancent le chiffre de près de 20.000 cabines « détériorées ». Malgré ce bilan très préoccupant, qui concerne aussi bien les anciens appareils que ceux de nouvelle génération (les « radars-tourelles », placés plus en hauteur), le déploiement global des radars va continuer. Car, selon les professionnels de la route, ces appareils restent « […] essentiels pour la sécurité routière et jouent un rôle positif. »

Une réaction nécessaire

Pour Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, la population reste beaucoup trop indifférente face à ce vandalisme récurrent. Selon lui, actuellement, ces actes de malveillance répétés sont le fait de « […] délinquants en bande organisée ». Cependant, confronté à ce phénomène, le Gouvernement n’a pas l’intention de le subir sans réagir. Par conséquent, la Sécurité routière a décidé d’appliquer des sanctions répressives. Ainsi, Emmanuel Barbe a précisé que le futur dispositif prévu n’aura pas pour seul but de « solidifier les radars ». De fait, il servira cette fois à « attraper les auteurs ».

Des arrestations et des peines de prison

Pour renforcer la protection des radars routiers, le Gouvernement prévoit un nouveau dispositif de surveillance par caméras.

Interviewé récemment par France Bleu, le délégué interministériel a révélé que près de 70 arrestations avaient déjà été effectuées, dans le cadre de la protection des radars. De plus, Emmanuel Barbe a précisé que « Les personnes arrêtées ont toutes eu une condamnation pénale […] ». Parmi elles, certaines ont même écopé de peines de « […] prison ferme et des dommages et intérêts pour rembourser les dommages ».

Une protection des radars renforcée par des caméras

A ce jour, la stratégie prévue par l’exécutif pour contrer le vandalisme contre les radars routiers n’a pas encore été précisée. Néanmoins, on peut être certain qu’à l’avenir la protection de ces radars sera améliorée. Surtout pour les cabines considérées comme particulièrement « exposées ». Notamment, en utilisant une surveillance vidéo, plus systématique. Un procédé efficace, dont parle déjà la presse automobile spécialisée. Ainsi, ce type de mesure de surveillance optimisée pourrait être appliquée dès que toutes les autorisations préfectorales nécessaires auront été obtenues. Cela pourra résoudre en partie le point faible des radars : leur fragilité, encore trop grande aujourd’hui. Selon Emmanuel Barbe, « L’Etat dépense chaque année 3,7 milliards d’euros pour la sécurité routière. » De son point de vue, cela annule l’argument de ceux qui ne considèrent les radars que, comme il le dit lui-même, de simples « pompes à fric ».

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur les radars tourelles
  • Le Bulletin des Communes vous suggère aussi l’article du site Ouest-France


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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.