Professions du numérique : une politique d’innovation attendue
Les professions du numérique vont générer de nouveaux besoins dans quelques années. Conséquence : de nombreux recrutements sont à prévoir. Notamment dans les domaines du développement numérique, de l’intelligence artificielle et de la robotisation.
Des risques d’insuffisances
Alors que Paris accueille Station F, le plus grand campus de startups au monde, différents experts du numérique estiment que les lycées français accusent un réel retard dans les professions du numérique. Au point que cela pourrait entraîner un jour des carences professionnelles. D’autant plus que, même si ces secteurs sont très porteurs, les métiers qu’ils engendreront restent à définir. Une caractéristique qu’a confirmé un rapport établi par la société Dell, en 2017. En effet, celui-ci avait conclu que 85 % des métiers qui existeront en 2030 restent à ce jour inconnus. Par conséquent, ce constat impose de développer de nouvelles formations, les plus innovantes possibles. Pour commencer, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, a annoncé en janvier dernier qu’il voulait créer un CAPES en informatique. Ce, dès 2020. De fait, cela montre bien son souci de rattraper un certain retard.
Une collaboration entre l’Education nationale et les professions du numérique
L’Education nationale doit améliorer ses formations aux métiers du numérique.Pour combler certaines lacunes existantes, dès la rentrée prochaine, tous les élèves inscrits en seconde devront suivre des cours obligatoires en sciences numériques et en technologie. De plus, pour optimiser ces formations, les spécialistes de ces métiers veulent instaurer un partenariat actif entre l’Éducation nationale et les entreprises concernées. Ainsi, les retards constatés dans les professions du numérique pourraient être plus rapidement comblés. Objectif : accompagner des élèves issus de lycées professionnels et de BTS le plus tôt possible. On améliore ainsi fortement leurs compétences technologiques. Evidemment, ce progrès les aiderait à trouver un emploi.
Des pistes prometteuses
En impliquant plus le secteur privé dans les processus de formation, les diplômes obtenus pourraient être mieux adaptés aux demandes des recruteurs. Ainsi, ce type d’évolution garantira ieux les étudiants contre le risque d’obtenir des diplômes trop rapidement obsolètes, coupés de la réalité du monde du travail. Nos écoles ont donc besoin de réformes, pour mettre en place de nouvelles approches professionnelles. A ce sujet, dès la rentrée, l’éducation à l’orientation bénéficiera de 54 heures de cours. Des cours donnés de la seconde à la terminale.
- Le Bulletin des Communes vous suggère aussi les informations du site Education.Gouv