La pollution urbaine, une fatalité ?

Le combat d’une mère contre la pollution

Face à la pollution urbaine de l’air, le simple citoyen a-t-il la possibilité de se défendre ? Il semblerait bien que les familles aient désormais la possibilité d’attaquer l’État devant la justice pour «carence fautive ».

La pollution de l’air et l’environnement

Les activités humaines sont à l’origine d’émissions de polluants sous forme de gaz ou de particules dans l’atmosphère. Ces polluants émis par l’industrie, les transports, l’agriculture ou le chauffage résidentiel sont nombreux et variés. C’est ainsi que l’on retrouve ainsi dans notre atmosphère du monoxyde d’azote, du dioxyde de soufre, du monoxyde de carbone ou encore des métaux lourds. La pollution urbaine de l’air a des effets significatifs sur notre santé et sur l’environnement qui nous entoure. La pollution atmosphérique est aujourd’hui un des premiers sujets de préoccupation des Français. L’Etat a mis en place de nombreuses mesures pour améliorer la qualité de l’air mais malheureusement, elles semblent insuffisantes. Les valeurs limites ne sont toujours pas respectées dans de nombreuses zones.

Des problèmes de santé publique

L’exposition à court terme mais surtout l’exposition chronique à la pollution de l’air a des conséquences importantes sur notre santé. Les personnes vulnérables ou sensibles : les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées ou souffrant de pathologies graves sont les premiers touchés. En France, la pollution de l’air extérieur représente 48 000 décès prématurés par an, soit 9% de mortalité. Elle est aussi responsable d’allergies respiratoires chez 30% de la population adulte et 20% des enfants. Cette pollution a aussi un coût annuel total de 100 milliards d’euros.

La pollution urbaine est-elle une fatalité pour les citoyens

Une mère de famille vient de déposer un recours contre l’État pour sa fille victime de la pollution atmosphérique. Son enfant a en effet souffert de problème de santé attribué à la pollution. Alors qu’elles vivaient en région parisienne, sa fille a connu d’importants problèmes respiratoires durant les 16 premières années de sa vie, allant de petites affections aux crises d’asthme. Son pneumologue ayant diagnostiqué une allergie à la pollution, seul le départ en province pouvait la soigner. Le fait est que l’état de santé de sa fille a miraculeusement changé en quittant les abords du périphérique. Pour l’avocat de la mère, l’État est responsable. Il aurait dû instaurer une réglementation plus protectrice, il n’a pas pris toutes les mesures quand il le fallait et celles prises sont inefficientes.

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