Ce mardi, Emmanuel Macron a présenté lors d’une allocution à l’Élysée les grandes lignes du Plan « France 2030 », déjà évoqué en juillet dernier. Son objectif principal étant que le pays redevienne « […] une grande nation d’innovation ». Notamment, en se donnant les moyens industriels de produire davantage.
Un accès à l’indépendance
Au total, comme l’a expliqué le chef de l’Etat, le Plan « France 2030 » bénéficiera d’un montant global de trente milliards d’euros. Ainsi, il aura pour but de remporter la « bataille de l’indépendance ». Cela, comme son nom l’indique, d’ici 2030. Pour présenter ce Plan, Emmanuel Macron avait choisi d’être en accord avec son fameux concept de Startup-Nation. En commençant, en préambule, par la projection d’un clip à la gloire des innovations françaises, depuis plus d’un siècle. Ensuite, le président a pris la parole pour expliquer que ce Plan concernerait en priorité « […] les domaines du numérique, de l’industrie verte, des biotechnologies, ou encore de l’agriculture […]. » Cela, afin d’assurer au pays le meilleur avenir possible. Dans un contexte en plein bouleversement, encore tributaire de la crise sanitaire.
Plus d’autonomie nationale
Au centre des explications du chef de l’Etat sur les raisons de ce Plan, le thème de la « dépendance étrangère » est souvent ressorti. De même que les défis démographiques et écologiques qui attendent le pays. Enfin, au terme de son exposé, Emmanuel Macron a annoncé qu’il voulait débloquer quatre milliards d’euros dès le début de l’année prochaine pour amorcer ce Plan ambitieux.
Les volets prioritaires du Plan « France 2030 »
Parmi les secteurs essentiels du Plan « France 2030 », Emmanuel Macron a expliqué que la question de l’indépendance énergétique du pays était fondamentale. Ainsi, ce seul volet recevra huit milliards d’euros. Cela, afin de renforcer la production nucléaire, de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables, photovoltaïques et éoliennes. Ces productions ayant toutes l’avantage de ne pas produire de carbone. Concernant le nucléaire, une nouvelle approche apparaîtra avec les « SMR ». Trois lettres derrière lesquelles on trouve de nouveaux petits réacteurs modulaires. A eux seuls, ils recevront une enveloppe d’un milliard d’euros, d’ici 2030. Par ailleurs, cette enveloppe servira aussi à améliorer la gestion des déchets nucléaires. Notamment, en réduisant leur coût et en rendant leur stockage plus sûr. En parallèle, la production de l’hydrogène vert sera encouragée par l’exécutif. Notamment, grâce à deux Gigafactory dédiées, dont le rendement devrait permettre de consolider une politique ambitieuse de production nationale.
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