Le parc Rustik, qui va propser es jeux de rômes médiévaux, va s'ouvrir dans l'Orne

Parc Rustik : l’Orne va se mettre à l’heure médiévale

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Parc Rustik : de nouvelles attractions alléchantes

 

A Chailloué, dans l’Orne, le parc Rustik va bientôt proposer divers thèmes de loisirs médiévaux, tous très attractifs. Pour cela, cet endroit, imaginé par l’entrepreneur Julien Prévost-Merlin, vient de lancer un test. Avant son ouverture officielle. Ainsi, les premiers visiteurs vont pouvoir s’immerger dans une ambiance à la fois moyenâgeuse et fantastique. Déjà, cinq dates sont programmées. Avec à la clé, un succès prometteur. En effet, l’une des journées prévues a vendu toutes ses places en seulement dix minutes !

 

Un galop d’essai

Le parc Rustik, dans l'Orne, va proposer de nouvelles attractions médiévales

Le parc Rustik, dans l’Orne, va proposer de nouvelles attractions médiévales, grâce à divers jeux de rôles scénarisés

Déjà, dans le Parc Rustik, les amateurs pourront profiter de deux aventures à l’ambiance proche de la saga Game Of Thrones. Ou encore du Seigneur des Anneaux. Ainsi, ils pourront s’aventurer dans des scénarios plein de rebondissements et d’aventures. Comme ceux baptisés L’Ombre du Sommeil et Les Mystères en Tervorn. Pour pouvoir largement s’imprégner de chaque univers, chaque journée de jeu scénarisé dure plus de 8 heures. Exactement, de 14h à 22h30. Pendant ces loisirs, les participants bénéficient, une fois entrés, du prêt d’un costume, d’une collation, d’un repas chaud, d’un entraînement au combat et d’une activité nocturne. Tout cela pour 65 €, à partir de l’âge de 16 ans.

Un projet très soutenu

A la base, les concepteurs du Parc Rustik ont d’abord misé sur une clientèle d’amateurs de jeux de rôles. Ainsi que sur les geeks. Souvent captivés par des mondes imaginaires, plein de chevaliers. Cependant, les promoteurs, qui ont misé 8 millions d’euros, comptent aussi séduire un public plus familial. Car celui-ci peut également se laisser tenter par ce genre d’immersions ludiques. En pratique, le parc Rustik ne sera ouvert qu’une centaine de jours par an. En n’accueillant au maximum que 1.500 visiteurs par jour. Cela, afin de faciliter une immersion plus complète dans les jeux. Par la suite, les tarifs envisagés pourraient passer en dessous des 30 € par adulte. Et à moins de 20 € par enfant. Sous réserve que le parc Rustik parvienne à attirer au moins 300 participants par jour.

Des journées variées

Pour atteindre cet objectif, le parc proposera trois univers différents aux visiteurs. Ces derniers devant aussi devenir des acteurs durant ces journées. Ainsi, ils pourront choisir entre l’atmosphère de la Rome antique, le monde des Vikings, ou la période du Moyen Âge. Par la suite, d’autres scénarios à thème, remplis de pirates – un plan d’eau est déjà sur le site – et de bandes de brigands seront ouverts.

Un potentiel prometteur

Derrière ce projet ambitieux, présenté comme « Le premier parc en immersion d’Europe », implanté sur 35 hectares, on trouve outre deux banques, diverses collectivités locales. Notamment, la Communauté de communes des sources de l’Orne. Ainsi qu’une participation conjointe de l’Etat, du département et de la région. Avec en plus un soutien actif au niveau européen, via le Fond FEDER. De plus, très bien situé, car proche des autoroutes A 28 et A 88, le parc Rustik n’est qu’à une heure de route de Caen, du Mans et de Rouen. Ainsi, dès 2021, une fois ses travaux achevés, il pourrait potentiellement intéresser un million de visiteurs. Ce qui pourrait générer une cinquantaine d’emplois directs. Tout en stimulant fortement l’économie locale. A hauteur d’environ un million d’euros par an.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.