Métro parisien : mieux respirer en Île-de-France
Le métro parisien n’offre pas toujours à ses usagers une qualité d’air irréprochable. Afin de remédier à cette situation, la région a lancé le plan « Changeons d’air en Île-de-France ». Ce programme récompense les entreprises qui trouvent des solutions innovantes pour améliorer la qualité de l’air dans les transports en commun.
Métro parisien : un lieu où l’on respire mal
Par définition, l’air que l’on respire dans les espaces souterrains circule peu. Par conséquent, il véhicule souvent des éléments polluants. Cette situation est aggravée par la densité élevée de particules qu’il contient. Conscientes de ce problème, la RATP et la SNCF cherchent des solutions. Pour cela, des améliorations ont déjà été obtenues.
Métro parisien : des premières améliorations
Deux solutions sont déjà appliquées. D’abord, les stations sont mieux ventilées, et en plus les trains sont devenus moins nocifs, grâce au freinage électrique. Cependant, pour trouver d’autres améliorations, la région a lancé l’appel à projets « Innovons pour l’air de nos stations ». Après sélection, cinq entreprises ont été retenues pour la qualité de leurs propositions. Au total, elles ont reçu une aide de 963.700 €.
Métro parisien : plusieurs approches validées
Comme les freins traditionnels causent une forte pollution, en raison des particules nocives qu’ils génèrent, limiter leur impact est une piste à tester. La société Tallano Technologie a conçu un système innovant, capable de capter les particules de frein à leur source. Cette invention a été baptisée « Tamic». Pour que ce procédé devienne opérationnel, la région Île-de-France lui a octroyé une subvention de 225.000€.
Métro parisien : filtrer et purifier l’air
La société Starklab est parvenue à développer un système de filtration humide de l’air. Celui-ci va maintenant être testé en situation réelle, dans les réseaux souterrains. Pour ce projet, la subvention régionale accordée a été de 200.000 €.
Métro parisien : la chasse aux particules fines
De son côté, la société Sicat a mis au point un prototype capable de piéger les particules fines. Il est basé sur les forts déplacements d’air qui se produisent près des quais. Ainsi, ce système capte les particules, puis les accumule sur un filtre. Celui-ci est ensuite lavé 4 à 6 fois par an. La subvention régionale attribuée à ce procédé a été de 240.000 €.
Métro parisien : des idées complémentaires
La société Air Liquide a, quant à elle, proposer d’utiliser dans le métro des purificateurs d’air électrostatiques. Ces derniers fonctionnent par ionisation positive. Leur fonction est de capturer les particules que l’on trouve suspendues dans l’air. Cet autre projet a reçu une subvention de 167.700 €. Enfin, le département « Air » du groupe Suez a également proposé une solution fondée sur l’ionisation positive. Son idée est que les ions générés par une électrode viennent ensuite charger positivement les particules fines contenues dans l’air. Ainsi, elles se concentrent après contre une plaque qui les collecte. La subvention accordée à ce dernier projet a été de 131.000 €.
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