Au menu de la COP 26, les enjeux pour notre planète seront probablement historiques, étant donné leur importance.

Menu de la COP 26 : des enjeux probablement historiques

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Ouverte à Glasgow avec un an retard pour cause de Covid, la COP 26 a commencé ce 31 octobre. Au menu de la COP 26, plus que jamais, les 120 dirigeants politiques présents vont devoir exposer leurs décisions pour lutter contre l’avancée du changement climatique. Cela, six ans après l’Accord de Paris, dont les engagements sont dans toutes les mémoires. Cependant, depuis, les résultats obtenus restent à l’évidence très insuffisants.

Un sommet qui s’annonce houleux

Au menu de la COP 26, les enjeux pour notre planète seront probablement historiques, étant donné leur importance.

Au menu de la COP 26, les enjeux pour notre planète seront probablement historiques, étant donné leur importance.

Cette année, cette 26e Conférence des Nations unies sur le climat réunit dans l’enceinte du Scottish Event Campus une grande partie des dirigeants politiques de la planète. Cela, à peine trois mois après la parution du dernier rapport du GIEC, pour le moins alarmant. Dont le titre, « Changements climatiques 2021 : les bases scientifiques », annonce que plus aucun délai n’est permis concernant les décisions à prendre. Par conséquent, les débats prévus s’annoncent houleux et tendus. En clair, la pression qui pèse sur ce sommet annuel sera immense, étant donné les enjeux qu’ils impliquent. Ainsi, António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, a déjà donné le ton devant les ministres d’une cinquantaine de pays. Entre autres, en annonçant « Nous pouvons soit sauver notre monde, soit condamner l’humanité à un avenir infernal. » Ainsi, le menu de la COP 26 sera forcément très copieux, vu les sérieux problèmes qui restent à régler.

Au menu de la COP 26, des compromis à trouver rapidement

Face aux priorités qu’ils ont à gérer, les pays signataires de l’Accord de Paris vont devoir trouver des compromis. Cela, s’ils veulent réussir à respecter les objectifs du traité international sur le réchauffement climatique, adopté en 2015. D’ailleurs, Alok Sharma, le Président de cette COP26, a rappelé le 12 octobre dernier, lors d’un discours à l’Unesco, que « Les dirigeants mondiaux doivent honorer la promesse faite à Paris. » Avant toute décision, ce sommet va d’abord mesurer les progrès accomplis depuis l’Accord de Paris. Dans le but de vérifier, suite aux efforts en cours, si la limite du réchauffement pourra effectivement ne pas dépasser la barre du 1,5 degré Celsius.

Des doutes sur les résultats

Au cours des débats de cette COP, des points clés vont être analysés. Ensuite, ils devront être respectés par tous les Etats concernés. Notamment, celui du financement Climat, débloqué par les pays développés pour soutenir les pays du Sud. Par ailleurs, la tarification du carbone, à appliquer en toute transparence, sera un autre point essentiel. Cela, si l’on veut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Dans ce but, les chefs d’Etat présents prendront sans doute de nouveaux engagements. Cependant, certains militants écologistes convaincus, comme la célèbre Greta Thunberg, ont déjà déclaré qu’ils n’attendaient pas de changements déterminants. Malgré le menu de la COP 26, pourtant annoncé comme très riche. Pour comprendre ce pessimisme, il suffit de constater l’absence de la Chine et de la Russie à ce sommet. Alors que ces deux pays figurent aujourd’hui parmi les trois les plus pollueurs du monde.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.