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Pour lutter contre les virus, la société Byola développe des caissons spéciaux.

Lutter contre les virus : en Moselle, on va les éradiquer avec de la lumière

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Pour lutter contre les virus, la société Byola propose de les détruire en les exposant à de la lumière. Son procédé high-tech utilise des caissons de différentes tailles, dans lesquels on peut placer tout objet à stériliser.

Décontaminer les objets

Pour lutter contre les virus, la société Byola, basée en Moselle, développe des caissons spéciaux, qui diffusent une lumière germicide.

Pour lutter contre les virus, la société Byola, basée en Moselle, développe des caissons spéciaux, qui diffusent une lumière germicide.

L’année dernière, lors de l‘apparition de la pandémie, Patrick Gonod, le PDG de la société Logo Silver, installée à Echirolles en Isère, a décidé de commercialiser un dispositif permettant de désinfecter des fauteuils roulants. Ensuite, cette idée a fait son chemin. Ainsi, quelques mois plus tard, pour développer ce procédé au niveau industriel, la société Byola s’est installée à Faulquemont, en Moselle. Bientôt, Joseph Colletta, son Directeur général, pense pouvoir placer sa société en tête du secteur de la décontamination d’objets. Aujourd’hui en pleine expansion. Mais pour cela, il devra d’abord valider son activité par une accréditation indispensable, l’ISO 13485. Désormais, son invention prometteuse pour lutter contre les virus a engendré un partenariat avec l’université de Lorraine.

Le système qu’il développe est basé sur l’irradiation d’objets. Simplement en les plaçant dans des caissons. Cela, grâce à des lampes UVC germicides. Par ce procédé, comparable à celui des cabines de bronzage, il éradique de nombreux virus, dont la Covid-19. Ainsi que d’autres bactéries, même si elles sont plus résistantes. Dans un contexte médical, cela servira à supprimer les infections nosocomiales.

Des caissons très utiles pour lutter contre les virus

Actuellement, Byola est en train de concevoir quatre prototypes de caissons de plusieurs tailles, utilisables dans différents contextes. Dès qu’ils seront commercialisés, ils pourront répondre à divers besoins. Avec un premier prix fixé à 2.500 euros. Par exemple, le plus petit de ces appareils permettra de désinfecter des lunettes, après un essai chez un opticien. Ou encore des téléphones portables. Voire tout objet que l’on manipule couramment. Le deuxième, un peu plus grand, pourra stériliser des objets manipulés par des enfants, comme des peluches. Une fonction qui sera particulièrement utile dans les écoles ou les crèches. En effet, ce type de précaution, devenue indispensable, mobilise quotidiennement de nombreux personnels, de façon répétée. En raison de fréquents nettoyages faits à la main, pour lutter contre les virus.

Une activité d’avenir

Les applications de décontamination de ces caissons sont très extensibles. Par exemple, dans l’habillement, ils pourront servir à assainir tout vêtement après un essayage. Par ailleurs, dans les hôpitaux ou les cliniques, on pourra purifier tout matériel médical en contact avec des patients. Confiante dans sa future activité, Byola devrait employer cinquante salariés en 2025. Ainsi, son personnel occupera un local de 1.400 mètres carrés. Cette startup qui va se consacrer à lutter contre les virus devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros. Misant sur ce prochain développement, le Conseil régional du Grand Est a déjà octroyé 200.000 euros à Byola.

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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.