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Les logiciels libres représentent pour les services administratifs des collectivités une source importante d'économies.

Des logiciels libres pour les collectivités : un attrait financier certain

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Grâce à l’ADULLACT, l’Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales, celles-ci peuvent accéder à de nombreux logiciels dits  en « open source ». La particularité de ces logiciels libres pour les collectivités est d’effectuer des tâches qui sont très utiles à leurs services publics.

Une structure unique

Les logiciels libres représentent pour les services administratifs des collectivités une source importante d'économies.

Les logiciels libres pour les collectivités représentent pour leur services administratifs une source importante d’économies.

L’Association l’ADULLACT, créée en 2002, est une structure unique en Europe. En effet, son but est d’offrir une alternative aux logiciels métiers qui sont sous licences propriétaires. Ainsi, en mutualisant ce type de ressources, cette Association permet aux collectivités de faire d’importantes économies, en matière de dépenses informatiques. Ce qui peut ensuite satisfaire de nombreux besoins territoriaux. En plus, l’offre de l’ADULLACT permet à des collectivités d’éviter des soucis techniques qui peuvent parfois leur coûter très cher. En effet, concevoir un logiciel libre, concurrent des solutions courantes, est une mission complexe. Or, en cas de bug, cela peut parfois engendrer des pannes sévères, évidemment problématiques. Ce qui nécessite une assistance rapide et efficace.

Des budgets souvent lourds

En principe, les logiciels dits « propriétaires » ne peuvent être améliorés ou réparés que par leurs concepteurs. En cas d’imprévus, c’est donc un risque important. Cela oblige de nombreuses villes, par nécessité, à acheter des outils digitaux courants pour satisfaire leurs besoins de façon pérenne. Or, ce poste informatique représente un budget très lourd pour la plupart des collectivités. Celui-ci se chiffrant souvent en plusieurs centaines de milliers d’euros, étalés sur plusieurs années. Ainsi, globalement, l’alternative que représentent les logiciels dits en « open source » est synonyme d’économies majeures pour les services administratifs des collectivités. Cependant, sous réserve que ces outils libres fonctionnent correctement et qu’ils n’engendrent pas de bugs, parfois très coûteux. En effet, même ces logiciels « ouverts » occasionnent des frais.

Un futur renforcement des logiciels libres pour les collectivités

A l’avenir, si l’on considère tous les avantages financiers offerts par les logiciels libres, leur développement ne fait aucun doute. Notamment, parce que lorsqu’une communauté de communes les utilisent, elle peut ensuite en faire profiter toutes les communes qui la composent. De plus, il est certain que les services numériques des collectivités sont voués à se renforcer. En tous cas, l’ADULLACT est certaine que cet usage des outils en « open source », accessibles dans des librairies dédiées, va se généraliser.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.