Le Plan Loup : une tentative d’apaisement.
En raison des sérieuses divergences qui persistent entre les éleveurs de moutons et les partisans de la sauvegarde des loups, les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture soumettent à consultation publique, jusqu’au 29 janvier, un projet « Plan National Loup », dont le début est prévu en février 2018.

D’un côté, différentes organisations représentant les exploitants agricoles (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles/FNSEA, Jeunes Agriculteurs/JA, Chambres d’Agriculture/APCA, Fédération Nationale Ovine/FNO) réclament que des tirs « de prélèvements » soient permis, de l’autre, les protecteurs de l’animal s’y oppose absolument, expliquant que ce procédé serait sans effet. Pour les syndicats agricoles, les indemnisations accordées aux éleveurs suite aux dommages causés par le loup ne doivent en aucun cas freiner la mise en œuvre des tirs. De plus, ces associations argumentent sur le fait que la protection des loups coûte cher, à elles comme au pays. Selon elles, pour ce dossier, plus de 26 millions d’euros auraient déjà été versés, dont une partie directement par les éleveurs. Vu les vives tensions exprimées de part et d’autre, on comprend qu’une consultation publique soit nécessaire.

