La fermeture des trésoreries locales marque fortement les habitants. Les usagers se rendaient auparavant dans des guichets de proximité. Ils doivent maintenant rejoindre une ville plus grande, parfois distante. Les maires sentent une perte d’appui pour leurs propres finances.
Cette évolution s’inscrit dans la désertification des services publics .
Réorganisation de la DGFiP et disparition des guichets de proximité

La DGFiP regroupe ses services dans des pôles territoriaux plus grands. Les anciennes trésoreries ferment dans de nombreuses villes moyennes. Les communes perdent un interlocuteur direct pour leurs budgets.
Les usagers perdent aussi un repère pour leurs démarches fiscales. Le lien humain avec l’administration se réduit fortement.
Services numériques et accompagnement des publics fragiles
L’administration fiscale développe de nombreux services en ligne. Ces outils facilitent certaines démarches pour des usagers autonomes. D’autres publics rencontrent de vraies difficultés avec le numérique.
Les communes mobilisent leurs équipes pour aider ces habitants. Elles s’appuient sur des médiateurs numériques ou des structures sociales.
Maisons France services et relais fiscaux locaux
Des permanences fiscales s’organisent dans les maisons France services. Elles ne remplacent pas toujours la richesse d’un guichet complet. Elles permettent néanmoins un premier niveau de contact humain.
Ces dispositifs rejoignent les actions décrites dans réinventer la proximité .
Conclusion : un retrait qui alimente le sentiment d’abandon
La fermeture des trésoreries locales laisse une impression durable. Les habitants interprètent ce départ comme un désintérêt pour leur ville. Les élus doivent expliquer, rassurer et imaginer de nouveaux relais.
Ce ressenti nourrit le sentiment d’abandon décrit dans un autre satellite.


