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Les hausses de forfaits télécoms sont à surveiller chez les opérateurs.

Hausses de forfaits : des augmentations obligatoires

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Hausses de forfaits : une pratique assumée par Bouygues Telecom

En ce début d’année, certaines pratiques commerciales contestables resurgissent dans le secteur des télécoms. En effet, à l’inverse des soldes, certains opérateurs profitent de cette période pour imposer à leur clientèle des hausses de forfaits, présentées comme indiscutables.

Un simple mail d’explication

Récemment, l’opérateur Bouygues Telecom a envoyé un mail à une partie de ses clients. Ce message leur annonçait que, début mars, les abonnés ayant souscrit un forfait B&YOU 20 Go allaient subir une augmentation de deux euros par mois. Ce, dès le 6 mars 2020. Pour seule explication, cette hausse était « justifiée » par un ajout de 10 Go de données supplémentaires. Problème, ce « service » était présenté comme un fait acquis, excluant tout refus possible. Par conséquent, une éventuelle modification de contrat est ici impossible.

Une pratique volontaire

Interrogé à ce sujet par le magazine Capital, l’opérateur assume totalement cette pratique de hausses de forfaits. Pourtant, elle est douteuse. Pour se justifier, l’opérateur explique juste que « cette hausse concerne des clients ayant souscrit en juin 2017 une offre exceptionnelle, à 1,99 € par mois pendant un an. » Il ajoute qu’elle va passer prochainement à « […] 4,99 € par mois […] ». Sans discussion possible. Autrement dit, c’est juste une formalité. Mais qui engendre un surcoût imposé.

Des tarifs avantageux à géométrie variable

Des hausses de forfaits télécoms sont actuellement présentées comme étant indiscutables.

A en croire Bouygues, la hausse qu’il impose se justifie par le fait que certains abonnés ont bénéficié de tarifs « extrêmement avantageux ». Ce, pendant plus de 30 mois. D’ailleurs, pour aller dans le même sens, le forfait B&YOU passera bientôt à 6,99 €. Ce qui, malgré tout, fera encore de lui l’un des abonnement les moins chers du marché. Dans le cas où des clients refuseraient ces hausses de forfaits, ils n’ont qu’une seule alternative : résilier leur contrat, dans un délai de quatre mois. Heureusement, cela n’engendrera pour eux aucune pénalité. Parallèlement, d’autres forfaits ont aussi subi des hausses, présentées comme indiscutables. Notamment le B&YOU 40 Go, qui est passé de 9,99 € mensuels à 11,99 €. Toujours sans laisser le moindre choix à ses abonnés.

Une façon pratique de compenser des investissements

Cette pratique sauvage de hausses de forfaits, brutale mais modérée, pratiquée par les opérateurs télécoms, a déjà été signalée par le mensuel UFC-Que Choisir. De fait, iI s’attend à ce que ce procédé perdure. En effet, ce magazine explique que ces hausses imposées sont un excellent moyen pour les opérateurs d’augmenter « […] leurs revenus sans faire fuir trop de clients. » Ainsi, comme ils sont contraints d’effectuer des investissements lourds dans le futur déploiement de la 5G, ils contraignent à leur tour leurs abonnés. Entre autres, en augmentant périodiquement leurs forfaits, avec des tarifs légèrement rehaussés.

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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.