La gouvernance alimentaire locale conditionne la réussite des projets. Sans coordination, les actions restent dispersées et fragiles. Une démarche partagée donne cohérence et visibilité aux efforts. Les communes se trouvent au centre de cette organisation.
Réunir les acteurs de la chaîne alimentaire

La chaîne alimentaire locale rassemble de nombreux acteurs. Agriculteurs, transformateurs, commerçants et restaurations collectives. Associations de solidarité et structures d’éducation complètent ce paysage.
La commune peut créer un comité alimentaire local. Ce comité permet une concertation régulière et structurée.
Il s’appuie sur les travaux du projet alimentaire territorial .
Définir un cap commun et des priorités partagées
Chaque acteur possède ses contraintes et ses intérêts. La gouvernance vise à construire un cap commun. Elle identifie quelques priorités réalistes et mobilisatrices.
Sécurité des approvisionnements, qualité des repas et précarité alimentaire. Ces thèmes reviennent souvent dans les plans d’action.
Assurer un suivi dans le temps et une évaluation régulière
La politique alimentaire ne se transforme pas du jour au lendemain. Elle demande constance, patience et ajustements.
La commune définit des indicateurs simples et compréhensibles. Elle partage régulièrement les résultats avec les partenaires.
Le pilier Sécurité alimentaire des communes offre un cadre pour cette évaluation.
Impliquer les habitants dans la gouvernance alimentaire
Les habitants restent les premiers concernés par la politique alimentaire. Leur participation renforce la légitimité des décisions. Elle ouvre aussi de nouvelles pistes d’action concrète.
Des ateliers citoyens ou des enquêtes complètent la gouvernance. Ils relient stratégie alimentaire et vie quotidienne dans la commune.


