Journée nationale du gaspillage alimentaire : de nombreuses initiatives locales pour le freiner
Dernièrement, le 16 octobre a célébré la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. Créé en 2013, cet événement a pour but de rendre le grand public plus responsable. Dans sa façon de consommer de la nourriture. A terme, d’ici 2025, ces Journées espèrent obtenir la réduction de la moitié du gâchis actuel.
Un travail d’information efficace

Le gaspillage alimentaire suscite de nombreuses initiatives locales pour le freiner
Plus sérieuse qu’il n’y paraît, la question du gaspillage alimentaire a des conséquences négatives majeures. D’abord, sur le plan écologique. Mais aussi au niveau social. Pour réduire ce gaspillage, il suffit d’apprendre à utiliser des denrées jugées à tort périssables. Pour cela, modifier des habitudes de consommation injustifiées peuvent faire beaucoup progresser cette cause. Grâce à un simple travail d’information. Celui-ci est au coeur de cette Journée nationale.
Des amendements anti-gaspillage alimentaire
Depuis le 21 mai 2014, l’Assemblée nationale a adopté trois amendements du projet de loi sur la transition énergétique. Ainsi, désormais, la grande distribution n’a plus le droit de jeter ses invendus alimentaires. Dorénavant, les grandes surfaces doivent redistribuer ces produits. En priorité, aux associations caritatives. Par ailleurs, pour limiter tout gaspillage alimentaire, l’usage de ces invendus doit profiter à l’alimentation animale. Ou encore à la production de compost pour l’agriculture. Par conséquent, la pratique qui consistait avant à arroser d’eau de Javel les produits encore consommables est devenue interdite.
Des initiatives locales dans toute la France
Les associations de bénévoles, comme celles qui participent au sympathique mouvement Disco Soupe, savent parfaitement utiliser certains fruits et légumes boudés par les consommateurs. Soit parce que leur calibrage est exclu des normes, soit parce que leur aspect est différent. Par exemple, biscornu ou taché. Alors qu’ils sont parfaitement comestibles ! De plus, il faut savoir que les dates de péremption inscrites sur les produits sont une sécurité, mais elles ne sont qu’indicatives. Par conséquent, elles ne doivent pas être appliquées à la lettre. Grâce à cette souplesse, de nombreux produits « périmés » sont en réalité tout à fait consommables. Enfin, il ne faut pas oublier que les fruits trop mûrs peuvent servir à fabriquer de délicieuses compotes. Voire à garnir d’excellentes tartes ! Ainsi, en donnant une seconde chance à des produits invendus, on peut éviter un énorme gaspillage alimentaire.
- Nous vous invitons à lire également notre article sur les abus d’emballage
- Le Bulletin des Communes vous suggère aussi les informations du site de l’application To good to go