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Bientôt, les abus d'emballages inutiles seront réprimés par la loi anti-gaspillage.

Abus d’emballages : application d’une loi contre le gaspillage

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Abus d’emballages : l’absurdité des oeufs durs vendus sans coquille

 

Ce 5 juin, Brune Poirson, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique, a montré qu’elle voulait lutter contre les abus d’emballages inutiles. Ainsi, sa loi contre le gaspillage, promulguée le 11 février dernier, va bientôt interdire des produits manifestement nocifs pour l’environnement. Surtout s’ils sont évitables. Par exemple, des œufs durs sans coquille, vendus par le groupe Leclerc.

 

Une loi utile

Dans un récent tweet, Brune Poirson a dénoncé un exemple flagrant de gaspillage, symbolisé par des œufs durs vendus sans coquille. Ainsi, elle vient d’épingler ce qu’elle nomme une « aberration ». Conséquence, son retrait à la vente annoncée dans les magasins Leclerc dès janvier prochain. Car il cumule les abus d’emballages. Par cette mesure, la secrétaire d’État à l’Écologie veut lutter contre certains excès, préjudiciables à l’environnement. Par ce moyen, Brune Poirson souhaite démontrer l’utilité de sa loi. Notamment, en encourageant une économie plus circulaire et mieux raisonnée. En pratique, limiter la production d’emballages injustifiés est un moyen d’y parvenir. Dans un tweet très critique et ironique, elle observe « pour protéger un œuf, la nature a inventé un emballage ingénieux qui s’appelle la coquille ! ». Par conséquent, pour la secrétaire d’Etat, vendre des oeufs sans leur coquille pour les mettre ensuite sous plastique n’a aucun sens.

Trop d’emballages restent polluants

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L’exemple de ces oeufs commercialisés sans coquille est caractéristique et représentent bien un abus d’emballages. Le socle en polystyrène expansé, pas du tout écologique et le film plastique étirable, présentent des difficultés à recycler. Notamment parce que la filière capable de traiter ce film protecteur reste encore à développer sur le territoire. C’est donc un produit potentiellement polluant. L’entourage de Brune Poirson a publié un communiqué qui précise que « la loi anti-gaspillage permettra à l’État de mettre en place des systèmes de bonus-malus, en fonction de critères environnementaux des différents matériaux utilisés dans les emballages ». De plus, ce nouvel indice « […] pourra faire varier les coûts de production de plus ou moins 20 % ».   

Un moyen de pression efficace

Cette façon d’attaquer de front des produits critiquables sur les réseaux sociaux est un mode d’action prisé par Brune Poirson. De fait, la secrétaire d’État l’assume totalement. Ainsi, le ministère de l’Ecologie a récemment expliqué que, concernant la productions de certaines entreprises, il se réservait le droit de les « […] rappeler à l’ordre en cas de pas de côté ». D’autant plus que ces dénonciations peuvent nuire à la réputation des sociétés visées. Or, ce moyen de pression est souvent bien plus efficace que l’application de simples mesures légales. De plus, ce procédé annonce souvent un futur malus écologique. Entre autres, ce sera sans doute le cas pour des salades produites par le groupe Fleury Michon, vendues dans des « contenants non recyclables ». A l’avenir, la loi anti-gaspillage tentera de réduire ce genre d’abus d’emballages.   



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.