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Désormais, les villes intermédiaires sont plus présentes sur le marché des smarts cities.

Le futur des smart cities : l’arrivée des villes intermédiaires

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D’abord orienté vers des métropoles très importantes, le futur des smart cities est en train de changer de cap. En s’orientant progressivement vers des villes moyennes. Voire des petites communes. Désormais, cette tendance démontre que les villes intelligentes ne sont plus forcément d’immenses structures qui accueillent des centaines de milliers d’habitants. A l’image d’Angers ou de Dijon, pionnières dans ce domaine.

Une seconde naissance

Désormais, les villes intermédiaires sont plus présentes sur le marché des smarts cities.

Désormais, les villes intermédiaires sont plus présentes sur le marché des smarts cities.

Aujourd’hui, on peut parler en France d’une seconde naissance du marché des smart cities. A présent, celui-ci révèle des attentes concernant des projets de taille plus modeste. Après avoir montré des signes d’accalmie en 2020. Sans doute renforcés par la crise sanitaire, qui a forcément amplifié ce retrait. D’autant plus que les besoins de certaines grandes villes sont maintenant satisfaits. Grâce à l’engouement marqué des années 2010 à l’égard des smart cities. Dont le pic a été atteint en 2017. Ainsi, l’attirance pour les projets de villes intelligentes s’est assagie. Avec un changement d’orientation notable : un intérêt nouveau pour les villes moyennes et intermédiaires.

Un marché moins fantasmé

Ainsi,  l’image habituelle d’un avenir fait de mégapoles hyper connectées a changé. Tout comme l’envie de gérer les besoins avec d’énormes quantités de données numériques. Dorénavant, des stratégies moins spectaculaires sont en train de s’imposer. Tout en restant tournées vers l’efficacité. D’ailleurs, de grands groupes comme EDF, SUEZ ou Veolia proposent toujours de les déployer.

De nouveaux fonds pour assurer le futur des smart cities

Dernièrement, de nouveaux fonds prévus pour digitaliser les territoires ont permis d’observer une évolution des besoins. Celle-ci ne concernant plus forcément les grandes agglomérations. Ainsi, de nouvelles aides d’État ont vu le jour, en faveur des technologies connectées. Ce qui a entraîné de nouvelles opportunités. D’ailleurs, l’accumulation de ces marchés, même plus restreints, devrait représenter en 2022 une enveloppe globale de 500 millions d’euros. En préservant toujours l’objectif de gérer des services publics essentiels (eau, électricité, sécurité) avec des réseaux intelligents. Mais sans craindre de multiples échanges excessifs de données. Celles-ci risquant d’être trop centralisées. Ce qui inquiète parfois les citoyens, par rapport au futur des smart cities.

Des besoins différents pour chaque projet de smart cities

Par rapport aux métropoles, les villes moyennes ont rapidement exprimé des besoins différents. Globalement, mieux adaptés à leur quotidien. Entre autres, la nécessité de revitaliser leurs centres-villes. Ainsi que l’accès à des moyens pour assister plus efficacement leur population de seniors. Par conséquent, le futur des smart cities devra tenir compte de ces nouvelles priorités. Sans doute, en proposant de nouvelle offres. Ce qui pourrait donner une place plus importante à des startups. En raison de leur expérience parfois plus confirmée de ces problématiques. Comparativement aux grands groupes déjà installés. Par ailleurs, pour satisfaire ces attentes locales, des regroupements de communes pourraient se produire. Afin de laisser des structures départementales et régionales exprimer toutes leurs compétences.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.