Ecologie radicale : les dérives d’un activisme vert. Dernièrement, un groupuscule écologiste baptisé La Ronce, pratiquant l’écologie radicale, a décidé de s’en prendre directement aux SUV. Car ces gros véhicules accélèrent le réchauffement climatique et menacent l’environnement.

L’écologie radicale qui anime le collectif La Ronce le pousse à vandaliser des SUV
Un intégrisme assumé
D’après ses déclarations, ce collectif écologiste a la ferme intention de devenir une « […] épine dans le pied des multinationales qui détruisent le vivant. » Pour cela, il a pour but, clairement exprimé dans une récente vidéo sur YouTube, d’agir. Afin de « nuire aux intérêts des multinationales jugées responsables de la dégradation de l’environnement. » A ce jour, ses principales cibles sont les SUV, les trottinettes électriques urbaines, et les bouteilles de soda dans les supermarchés.
Ainsi, pour exprimer son écologie radicale, La Ronce encourage à rendre inutilisables les QR codes des trottinettes. Et à ouvrir volontairement les bouteilles des boissons gazeuses. Voire, à saboter les stations-services du groupe Total. Pour minimiser son écologie radicale, ce collectif explique « Nous ne porterons jamais atteinte à l’intégrité physique des personnes, mais les biens matériels, eux, n’ont pas de sentiments. »
Un coupable de choix
Concernant les SUV, La Ronce encourage à dégonfler leurs pneus. Cela, en glissant dans leur bouchon de valve « un gravillon de la taille d’un grain de poivre ». Ainsi, ce procédé peut dégonfler un pneu en une heure. Cependant, pour éviter tout risque d’accident, ce collectif partisan de l’écologie radicale demande à ses adeptes de laisser sur le pare-brise du SUV ciblé un message informatif.
Afin que l’automobiliste soit prévenu et ne risque pas d’accident. De plus, ce message doit l’encourager à utiliser un moyen moins polluant de se déplacer. Notamment, les transports en commun. Récemment, un rapport de la fondation WWF a qualifié les conséquences de l’usage des SUV comme une « catastrophe écologique ». Car ils aggravent nettement le réchauffement climatique. D’où cette action de représailles, revendiquée par La Ronce. De fait, celle-ci s’oppose au succès commercial grandissant de ces véhicules dans toute l’Europe.
Un délit utile, qu’il faut punir juridiquement ?
A l’évidence, dégonfler des pneus de voiture peut entraîner des accidents. Néanmoins, punir juridiquement un « dégonflement » volontaire n’est pas évident. Car ce geste, s’il n’est pas filmé ou vu, ne constitue pas une dégradation directe. Par conséquent, le réprimer comme s’il s’agissait d’un délit n’est pas simple. Cependant, on peut s’interroger sur ses conséquences. Surtout « pédagogiques ». En effet, à part un profond agacement chez les conducteurs visés, il ne déclenchera certainement aucun changement dans leurs habitudes. A lui seul, ce constat démontre les limites de l’écologie radicale.
Pour protéger le vivant, mettons un joyeux bordel ». Prenant acte de la crise écologique, ses auteurs appellent les défenseurs de l’environnement « en colère » à mener des actions de sabotage pour « faire plier les multinationales ». Les auteurs du texte dressent une liste de « petits gestes pour la planète » dont l’impact financier serait de nature à déstabiliser le « système ». Parmi les actes proposés : ouvrir les bouteilles de Coca-Cola dans les supermarchés, bloquer les terminaux de paiement des stations Total…
Mais l’action qui retient l’attention des internautes et des médias spécialistes de l’auto, est précise : saboter les SUV, ces véhicules à l’allure de 4X4 urbains décriés pour leur empreinte carbone.
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