En ce moment, dans la Marne, les groupes industriels Heineken et Vivescia sont en train de vérifier s’ils peuvent cultiver de l’orge sans carbone. Afin d’élaborer de la bière sans nuire à l’environnement. En parvenant au moins à produire une céréale très décarbonée. Bientôt, la première récolte attendue aura valeur de test. A ce jour, ce type de culture produit 23 % de CO2, ce qui est beaucoup trop.
La Marne, département pilote
Cette nouvelle façon d’aborder la culture de l’orge sans carbone, ou la plus décarbonée possible, a débuté en France en 2019. Principalement dans la Marne, ainsi qu’avec d’autres agriculteurs du Grand Est. Cela, sur environ 200 hectares. Pour vérifier l’efficacité de cette nouvelle pratique, la première récolte estivale de cette céréale sera cruciale. Ainsi, elle validera ou pas la technique agronomique mise au point par le groupe Vivescia. Celui-ci s’étant efforcé de réduire les conséquences de la fertilisation azotée. En utilisant notamment un processus de cultures dites « secondaires », entre les récoltes principales. Afin que le gaz carbonique reste beaucoup plus dans le sol. Cela, pour aboutir à une nouvelle façon de cultiver en 2030.
La culture de l’orge sans carbone est devenue prioritaire
Ce projet de cultiver de l’orge sans carbone, ou en tous cas en réduisant ce gaz le plus possible, est un objectif complexe. En effet, les groupes Heineken et Vivescia et sa filiale Malteurop doivent pour y parvenir résoudre plusieurs difficultés. A la fois pour préserver l’environnement, mais aussi pour garantir des rendements suffisants. De plus, en préservant la qualité de la céréale produite de cette façon. Ainsi, cette orge décarbonée devra malgré tout continuer à satisfaire les exigences de l’industriel néerlandais Heineken.
Une volonté globale
En cas de succès, après des résultats vraiment positifs, cette nouvelle façon de cultiver de l’orge sans carbone ou presque devrait ensuite s’étendre en France. Ainsi que dans d’autres pays producteurs. Aujourd’hui, cette politique plus vertueuse est clairement défendue par le très puissant groupe Heineken. Si l’on en croit son responsable du développement durable, Nicolas Clerget. En effet, il considère que cette approche d’orge sans carbone ou très décarbonée est désormais « […] une priorité pour nous comme pour les consommateurs. »
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