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Une consultation chez un généraliste sera plus chère si l'on est testé positif au Covid-19.

Consultation chez un généraliste : plus chère si l’on est contaminé

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Consultation chez un généraliste : un tarif adapté au Covid-19

 

En cas de résultat positif à un test de Covid-19, une consultation chez un généraliste doit durer plus longtemps. Ainsi, au lieu des quinze minutes habituelles, elle peut prendre une heure. Par conséquent, ce déroulement plus long explique un tarif plus élevé.

Un entretien plus poussé

Plus approfondie et détaillée, une consultation chez un généraliste d’une personne contaminée par le coronavirus peut aussi coûter plus cher. Cette augmentation forfaitaire s’élève dorénavant à 55 €. Cela s’explique par une durée très supérieure à un entretien classique. Habituellement, celui-ci coûte 25 €. De fait, si l’on est contaminé par le Covid-19, depuis ce 4 mai, on doit régler un montant supérieur. Cela, en raison d’une vérification et d’explications plus complexes. En revanche, le patient concerné bénéficiera d’un remboursement basique.

Une tarification spéciale

En cas de test positif au coronavirus, une consultation chez un généraliste peut entraîner un tarif plus élevé.

En cas de test positif au coronavirus, une consultation chez un généraliste peut entraîner un tarif plus élevé.

Pour un patient qui se révèle contaminé, un rendez-vous médical est nettement plus poussé qu’un entretien de routine. De ce fait, la consultation chez un généraliste dure en moyenne jusqu’à une heure. Ainsi, cette durée étendue permet au médecin d’informer le patient sur son suivi médical, absolument nécessaire. Notamment, sur les conditions sanitaires à respecter lors de son isolement à domicile. Ce, pendant au moins quatorze jours. De plus, cet aspect pédagogique doit s’accompagner d’une détection du virus parmi les contacts récents du malade. Ce qui peut éventuellement entraîner de nouvelles consultations de proches, potentiellement à risque. Parfois, le médecin généraliste peut juger utile de remonter au-delà du cercle des connaissances du patient. Par conséquent, l’ensemble de ce processus plus complet fait l’objet d’une tarification spéciale.

Des recherches plus étendues

Lorsqu’un médecin doit étendre ses recherches au-delà des proches vivant au domicile d’un patient contaminé, sa rémunération peut s’adapter. De fait, elle peut générer un bonus de deux euros pour chaque personne supplémentaire répertoriée. En effet, le praticien doit alors faire une saisie des données collectées. Dans certains cas complexes, ce bonus peut atteindre quatre euros, pour chaque nouveau contact. De plus, le patient contaminé doit alors autoriser le médecin à envoyer ses données à l’Assurance maladie. Toutefois, ce dispositif spécial de consultation chez un généraliste doit encore être affiné. En effet, certains opposants à cette méthode craigne qu’elle se transforme en traçage des patients. D’ailleurs, à ce sujet, un amendement a été déposé le 6 mai. Il vise à interdire le principe d’une rémunération spécifique des personnes testées positives.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.