Congé paternité : un changement à l’étude
Le congé paternité pourrait évoluer. Dans un récent rapport, l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a proposé un changement important. Il pourrait modifier la durée prévue de ce congé parental. Actuellement, ce dispositif légal prévoit 11 jours de congés, rémunérés par un revenu de remplacement. On constate aujourd’hui que seulement 7 pères sur 10 profitent de l’intégralité de cet aménagement.
Congé de paternité : une extension à 4 semaines proposée
Légalement, un nouveau père peut actuellement bénéficier d’un congé autorisé de trois jours : le Congé naissance. Celui-ci est intégralement pris en charge par l’entreprise dans laquelle ce père travaille. Ensuite, ce salarié a le droit de prendre 11 jours supplémentaires, octroyés au titre du congé paternité. L’assurance maladie, donc la Sécurité sociale, finance à 100 % cet arrêt. Suite à un rapport dernièrement émis par l’IGAS, cet arrêt légal pourrait bientôt être rallongé. Ainsi, il serait étendu à 4 semaines.
Congé paternité : pour un partage plus équitable dans le couple
À travers ce prolongement, l’objectif recherché par ce projet est double. Ainsi, il permettrait de renforcer les liens entre le père et son enfant. En plus, il équilibrerait mieux le partage des tâches familiales entre la mère et le père. Dans un premier temps, pour financer ce projet, le rapport de l’IGAS propose que l’employeur prenne à sa charge deux jours supplémentaires du Congé naissance.
Congé paternité : un débat déjà amorcé
En France, la question des modalités du congé paternité préoccupe l’exécutif depuis plusieurs mois. De son côté, la Commission européenne défend elle aussi une répartition plus équitable des tâches au sein des couples qui viennent d’avoir un bébé. Le chef de l’État connaît d’ailleurs différentes propositions allant dans ce sens. Certaines ont même été soutenues par plusieurs syndicats.
Congé paternité : un financement problématique
Dernièrement, la Commission européenne a proposé un congé parental d’une durée de quatre mois, pour chacun des parents. Idéalement, ce dispositif serait prévu pour être maintenu, dans l’intérêt de l’enfant, jusqu’à l’âge de ses 12 ans. Interrogé sur cette directive, Emmanuel Macron a répondu : « J’en approuve totalement le principe, mais les congés parentaux payés au niveau de l’indemnité maladie journalière, c’est une belle idée qui peut coûter très cher et finir par être insoutenable. » Par conséquent, la proposition d’allongement du congé paternité a des chances d’être encore sérieusement discutée.
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