Lutter contre la chaleur et la pollution en ville
Avec l’été qui arrive, la chaleur est de retour. Les risques de forte concentration d’ozone sont importants ainsi qu’une pollution dangereuse pour notre santé.
La chaleur : un réel danger
Les vagues de chaleurs menacent notre santé. L’accroissement de la mortalité directement liée aux canicules constitue une préoccupation majeure pour l’avenir. Ces vagues de chaleur peuvent en plus augmenter la pollution de l’air. En effet, lorsqu’il fait beau et chaud, les sources primaires de polluants tendent à en produire encore plus. La chaleur peut aussi transformer ces polluants primaires en polluants secondaires. Ces derniers peuvent être encore plus toxiques. Enfin ces vagues de chaleur sont souvent accompagnées de hautes pressions atmosphériques qui créent une couche d’air stagnant au-dessus du sol. Dans ce cas, des particules polluantes peuvent restées captives au-dessus des villes et augmenter l’intensité de la pollution.
Les conséquences de la chaleur en ville
Lors d’un pic de chaleur, les hautes pressions atmosphériques vont maintenir l’air pollué au-dessus des villes. En l’absence de vent et de précipitations persistantes, les polluants urbains se sont pas dispersés et se maintiennent au sol. Le soleil et la chaleur vont transformer les polluants primaires en ozone et en particules ultra-fines. De même ; la chaleur va intensifier l’usage de l’énergie ; notamment pour la climatisation. Cette augmentation de la consommation d’énergie va à son tour augmenter les émissions de polluants primaires. Par ailleurs, le réchauffement climatique et les longues périodes caniculaires peuvent être la source d’une augmentation des allergènes végétaux.
Chaleur et pollution : un problème de santé publique
La combinaison réchauffement climatique et pollution de l’air représente un véritable problème de santé publique.La combinaison réchauffement climatique et pollution de l’air représente un véritable problème de santé publique. Ainsi, durant ces trente dernières années, le nombre de personnes vivant aux États-Unis et souffrant d’asthme a plus de doublé. L’accroissement de la mortalité directement liée aux vagues de chaleur ne cesse d’augmenter également. Ainsi, la canicule de 2003 a été responsable de 70 000 décès additionnel en Europe. L’OMS a évalué à 7 millions le nombre de morts prématurés dans le monde directement imputable à la pollution de l’air en 2012. En ville, cette pollution liée à la chaleur se ressent très vite avec des irritations, de la toux et une gêne oculaire, sans oublier les crises d’asthme. Il est recommandé de se protéger et de ne pas faire d’effort ni de sport.
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