Plan Autisme 2018 : une meilleure prévention.
Le Gouvernement vient d’annoncer qu’il allait allouer un budget d’au moins 340 millions d’euros, sur une période de cinq ans, pour améliorer la situation des personnes atteintes d’autisme en France.
Plan autisme 2018 : Une partie de cette somme sera consacrée à la recherche et à la prévention de cette pathologie, donc à son dépistage, afin qu’elle soit détectée de façon plus précoce. À ce sujet, le président Macron a déclaré à la presse qu’un forfait permettant un remboursement de ces dépistages, destiné aux parents des enfants atteints d’autisme, sera versé dès le premier janvier 2019.
Alors qu’il visitait dernièrement le CHU de Rouen, Emmanuel Macron a été accueilli par une manifestation, dans laquelle se trouvait différents syndicalistes contestataires, représentants une partie du personnel soignant, issus à la fois de la CDFT, de SUD et de la CGT.
Lors ce cette visite, le président a eu un échange tendu avec des infirmières qui lui ont fait part de leurs grandes difficultés quotidiennes dans leur travail. Concernant le nouveau Plan Autisme, afin de détecter au plus tôt un éventuel trouble de nature autistique, le président s’est engagé à prendre des mesures à grande échelle.
Celles-ci devraient permettre de mieux former : « […] tous les professionnels, pédiatres, médecins, pour avoir, au 9e mois ou au 24e mois, aux consultations prévues, le réflexe de vérifier […] », ce qui permettra de prévenir les familles en cas de symptômes avérés.
Pour que les enfants qui sont atteints d’autisme puissent mieux s’intégrer, dès leur arrivée en école maternelle, à un itinéraire scolaire classique, Emmanuel Macron souhaite qu’un dispositif spécifique soit mis en place dès 2021. Cet aménagement devrait permettre à ces enfants d’être suivis soit dans une unité spécialisée, soit de s’inscrire dans une école traditionnelle, assistés par des auxiliaires scolaires, pour qu’ils réussissent leur intégration.
Ce nouveau dispositif devrait permettre, grâce à un diagnostic plus précoce, de réaliser de grosses économies, en facilitant l’accès des enfants à une scolarité classique, plutôt que dans des instituts spécialisés, qui engendrent toujours des frais beaucoup plus lourds.