C’est une histoire assez inquiétante qui se déroule dans l’Atlantique. Un sous-marin russe aurait rencontré de sérieux problèmes, et apparemment, du carburant s’échappe directement dans la cale. On dirait que la situation est assez compliquée, avec des infiltrations d’eau dans les citernes et des avaries à la coque. Ça soulève pas mal de questions sur la sécurité et la gestion de ce genre d’incident en mer.

Un Sous-Marin Russe Rencontre des Difficultés dans l’Atlantique

C’est une situation plutôt inquiétante qui se déroule dans l’Atlantique. Un sous-marin russe semble avoir des problèmes. Les premières vérifications indiquent que le système de gouvernail répond comme il faut, ce qui est déjà ça de bon. Mais voilà, des inspections plus poussées ont révélé des infiltrations d’eau dans certaines citernes.

On parle ici des citernes à trémie numéro 2 et 3, côté bâbord, ainsi que la numéro 3 côté tribord. Face à ces soucis, une réduction de vitesse a été demandée pour le trafic maritime local. On imagine que ça ne doit pas être une mince affaire de gérer un tel navire dans ces conditions. C’est un peu comme essayer de faire une traversée transatlantique en plein mois de septembre, mais avec des soucis techniques en plus, et sans le confort d’un paquebot comme le Queen Mary 2 [Experience a unique transatlantic crossing from September 16-24, 2018, aboard the prestigious Queen Mary 2].

Les problèmes ne s’arrêtent pas là. Il semble que lors d’un premier échouement, deux citernes de ballast aient été perforées. Et ce n’est pas tout, d’autres avaries importantes ont touché la coque. Le carburant s’échappe directement dans la cale, ce qui est évidemment une très mauvaise nouvelle. On essaie de comprendre l’étendue des dégâts et comment y remédier au mieux.

Avaries Structurelles et Fuites de Carburant

Sous-marin russe endommagé avec fuite de carburant dans l'Atlantique.

Le sous-marin a subi des dommages importants qui ont conduit à des fuites de carburant. La perforation des citernes de ballast lors du premier échouement est la cause principale de cette situation critique. D’autres avaries importantes ont touché la coque, rendant la situation encore plus précaire.

Voici ce que l’on sait des dégâts :

  • Perforation des citernes de ballast : C’est lors de la première échouement que les citernes de ballast ont été percées. Cela a permis à l’eau de s’infiltrer, mais aussi, et c’est le plus grave, au carburant de s’échapper.
  • Fuites directes dans la cale : Le carburant s’écoule maintenant directement dans la cale du sous-marin. Imaginez la scène : un espace confiné déjà rempli d’eau, et maintenant, du carburant qui s’y ajoute. C’est un cocktail dangereux.
  • Autres dommages à la coque : Au-delà des citernes, la coque elle-même a subi d’autres avaries. On parle de déformations et de fissures qui compromettent l’intégrité générale du bâtiment. Ces dommages rendent toute tentative de réparation ou de déplacement extrêmement risquée.

Inspections et Certifications du Navire

Le sous-marin russe en question a fait l’objet de plusieurs inspections et certifications au fil du temps, attestant de sa conformité aux normes en vigueur. Ces vérifications sont menées par des organismes reconnus pour s’assurer que le navire répond aux exigences de sécurité et de navigabilité.

Certificats du Bâtiment en État de Validité

Le navire dispose de certificats qui confirment sa bonne tenue et sa capacité à opérer. Ces documents sont essentiels pour toute navigation et prouvent que le sous-marin a passé avec succès les contrôles requis. La validité de ces certificats est primordiale pour la sécurité de l’équipage et la protection de l’environnement maritime.

Inspections de Classification par le Registre des Navires de Russie

Le Registre des Navires de Russie, un organisme de classification maritime, a effectué des inspections régulières sur ce bâtiment. Ces inspections visent à évaluer l’état général de la coque, des équipements et des systèmes du navire. Les rapports d’inspection détaillent les points suivants :

  • Vérification de l’intégrité structurelle des différentes parties du navire.
  • Examen des systèmes de ballastage et de propulsion.
  • Contrôle des dispositifs de sécurité et de communication.

Ces évaluations permettent de s’assurer que le navire respecte les standards de classification établis.

Conformité aux Exigences Réglementaires Internationales

Au-delà des inspections de classification, le navire doit également se conformer aux réglementations internationales. Cela inclut des normes établies par des organisations comme l’Organisation Maritime Internationale (OMI). Les inspections peuvent porter sur :

  1. Le respect des normes de construction et d’équipement.
  2. La prévention de la pollution, notamment par les hydrocarbures.
  3. Les procédures de sécurité et de gestion des urgences.

La conformité à ces exigences est vérifiée lors de contrôles périodiques pour garantir que le navire opère de manière sûre et responsable dans les eaux internationales.

Gestion des Situations d’Urgence Maritime

Face à une situation de crise en mer, la réactivité et la méthode sont primordiales. Le Code international de gestion de la sécurité (Code ISM) impose aux compagnies maritimes de mettre en place des procédures claires pour anticiper et gérer les urgences, qu’il s’agisse d’échouements ou d’autres incidents. La préparation est la clé pour minimiser les risques et assurer une réponse efficace.

Dans ces moments critiques, plusieurs facteurs échappent au contrôle du capitaine et de l’armateur, comme les conditions météorologiques ou la disponibilité des secours. C’est pourquoi les autorités doivent être prêtes à évaluer la pertinence des interventions et à faciliter leur mise en œuvre. Une opération de sauvetage est par nature complexe et imprévisible.

Son succès repose sur la précision du plan établi et l’efficacité de son exécution. La nature changeante de ces opérations exige souvent de résoudre des problèmes au fur et à mesure et de prendre des décisions sur le vif, ce qui augmente le risque d’erreur. Une approche structurée offre un cadre pour prendre des décisions éclairées.

Voici les points essentiels à considérer lors de la gestion d’une urgence maritime :

  • Identification des risques : Établir une liste des situations d’urgence potentielles et définir les mesures à prendre pour y faire face.
  • Exercices et formation : Mettre au point des programmes d’entraînement réguliers pour préparer le personnel aux interventions d’urgence.
  • Coordination des actions : Assurer une communication fluide et un suivi constant de la situation entre toutes les parties prenantes, y compris les autorités et les équipes de secours. Une bonne coordination peut faire toute la différence, comme le montrent les efforts pour lutter contre la prolifération des algues vertes.
  • Prise de décision : Adopter une méthode structurée pour évaluer les options et prendre des décisions rapides mais réfléchies, en tenant compte des contraintes environnementales et des ressources disponibles.

La loi prévoit des mécanismes pour réagir rapidement, mais il faut parfois agir plus vite que les délais légaux ne le permettent, surtout dans des zones à marées importantes. Une intervention rapide et bien coordonnée est donc indispensable pour la sécurité du navire et la protection de l’environnement marin.

Opérations de Renflouement Complexes

Sortir ce sous-marin de sa mauvaise posture n’a pas été une mince affaire. Il a fallu une planification minutieuse et l’utilisation de plusieurs remorqueurs pour le maintenir en place. L’idée était de s’assurer que la structure du navire tienne le coup avant même de penser à le faire bouger. Les compas semblaient faire des leurs, alors ils ont dû compter davantage sur les radars pour savoir où ils allaient. C’était un peu comme naviguer à l’aveugle, mais avec des écrans.

Voici quelques points clés de cette opération délicate :

  • Utilisation stratégique des remorqueurs : Ils ont servi à maintenir le sous-marin stable et à contrôler sa vitesse. Certains étaient attachés à l’avant et à l’arrière, tandis que d’autres restaient libres pour intervenir rapidement si besoin. L’objectif était de contrer les effets des courants et de la marée montante pour faciliter l’entrée dans le chenal.
  • Vérification de la solidité structurelle : Avant toute tentative de déplacement, une inspection approfondie de la coque était indispensable. Il fallait s’assurer que le sous-marin ne risquait pas de se disloquer sous la pression.
  • Fiabilité limitée des compas : Face aux dysfonctionnements des instruments de navigation traditionnels, l’équipage a dû s’appuyer fortement sur les systèmes radar pour la localisation et la progression. Cela a rendu la tâche encore plus compliquée, surtout dans des conditions de visibilité réduites.

Technologies de Navigation et Conscience Situationnelle

Naviguer en toute sécurité, surtout dans des conditions difficiles, repose beaucoup sur ce qu’on appelle la conscience situationnelle. En gros, c’est l’idée que les gens aux commandes d’un navire aient une image claire de ce qui se passe autour d’eux et de la manière dont le navire se comporte. Ça va au-delà de juste regarder par le hublot.

Ça implique de comprendre où l’on est, à quelle vitesse on va, et quels sont les dangers potentiels à proximité. L’expérience et la formation jouent un rôle, bien sûr, mais quand les choses deviennent floues, on peut avoir tendance à combler les trous avec des suppositions, ce qui peut mener à des interprétations différentes de la réalité entre les membres d’équipage.

Absence de Système de Cartes Électroniques (SCE)

Ce sous-marin, malheureusement, ne disposait pas d’un Système de Cartes Électroniques (SCE). C’est un peu comme essayer de conduire sans GPS ou même sans carte routière moderne. Les cartes électroniques affichent non seulement la position du navire, mais aussi les profondeurs, les côtes, les bouées et d’autres informations vitales pour la navigation. Sans cela, l’équipage doit se fier à des méthodes plus traditionnelles, qui sont souvent moins précises et plus lentes à mettre à jour.

Manque d’Appareils Portatifs avec Moyens SCE

En plus de l’absence de système principal, il manquait aussi des appareils portatifs qui auraient pu offrir une forme de SCE. Imaginez avoir une tablette avec une carte qui suit votre position en temps réel, même si elle n’a pas tous les détails d’une carte complète. Ces appareils peuvent être très utiles pour avoir une idée rapide de la situation, surtout dans des espaces restreints ou lors de manœuvres délicates. Leur absence limite les options de l’équipage pour visualiser leur progression et leur environnement immédiat.

Avantages Potentiels d’un SCE/SEVCM Non Évalués

On peut seulement spéculer sur ce qu’un Système de Cartes Électroniques (SCE) ou un Système Électronique de Visualisation de Cartes Marines (SEVCM) aurait pu apporter dans cette situation. Ces systèmes modernes permettent de superposer les données du radar sur la carte électronique, d’afficher les informations de suivi du navire, et même de prévoir les trajectoires. Ils aident à anticiper les problèmes et à prendre des décisions plus éclairées. L’absence de ces outils, et donc l’incapacité d’évaluer leurs bénéfices potentiels dans ce cas précis, souligne une lacune dans l’équipement de navigation du sous-marin.

Défaillances et Non-Conformités Détectées

On a repéré plusieurs soucis sur ce sous-marin qui expliquent en partie sa situation actuelle. Ce n’est pas juste un coup de malchance, il y a eu des problèmes bien avant.

Dérivation de l’Épurateur d’Eaux Mazouteuses Signalée

Un des points qui a attiré l’attention, c’est le système de traitement des eaux usées. Il semble que l’épurateur d’eaux mazouteuses ait été dévié de son fonctionnement normal. Ça veut dire que les eaux potentiellement polluantes n’ont pas été traitées comme elles auraient dû l’être. C’est une négligence sérieuse quand on pense à l’environnement marin.

Demande de Mesures Correctives Immédiates

Suite à ces découvertes, les autorités ont exigé que des actions soient prises sans délai. Il fallait corriger ces problèmes rapidement pour éviter que la situation ne s’aggrave. On parle ici de réparations urgentes et de remises en conformité pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement du navire.

Inspection Annuelle Périodique de la Coque en 1999

L’inspection annuelle de la coque, qui a eu lieu en 1999, a révélé des points faibles. Les soudures sur certaines parties du pont principal, notamment au niveau des lisses, n’étaient pas de bonne qualité. On a noté des irrégularités, des entailles et un manque de profondeur dans les soudures. De plus, 19 autres fissures ont été trouvées sur ces lisses.

Certaines étaient là où la corrosion avait attaqué les soudures, d’autres sur des parties métalliques rouillées et amincies. Les mesures d’épaisseur ont montré que le pont principal avait perdu entre 8% et 10% de son épaisseur d’origine, et jusqu’à 15% à 18% dans les zones les plus touchées, avec des piqûres profondes. Les lisses changées récemment étaient mieux, mais celles d’origine étaient bien plus fines qu’au départ, parfois réduites de moitié.

Un avenir incertain pour le navire

L’incident du navire russe met en lumière les défis auxquels font face les vieux navires. Les inspections régulières et la maintenance sont importantes, mais parfois, même avec tout ça, des problèmes surviennent. Les experts ont noté que le navire avait des problèmes de structure avant même cet accident. Maintenant, il faut trouver une solution pour ce navire endommagé. Les autorités vont devoir décider quoi faire ensuite, entre réparations coûteuses ou une fin définitive pour ce bateau. C’est une situation compliquée qui montre bien les risques dans le transport maritime.