Aujourd’hui, on sait qu’Emmanuel Macron envisage un éventuel assouplissement du pass sanitaire. Cela, comme il l’a dit, « […] dès que les conditions sanitaires le permettront ». En effet, dans certaines régions, le taux d’incidence, mesuré sur 100.000 habitants pendant une semaine, est d’ores et déjà faible. Ce qui démontre que le virus y circule très peu. Par conséquent, des mesures moins contraignantes pourraient bientôt s’appliquer.
Une quatrième vague maîtrisée
A ce jour, on peut considérer comme acquise la maîtrise de la quatrième vague de Covid étant donné les nombreux indicateurs rassurants dont on dispose. De plus, la couverture vaccinale, même si elle n’est pas encore complète, concerne désormais plus de 50 millions de Français. Si l’on comptabilise les primo-vaccinés. Par conséquent, en se basant sur ce nombre important de citoyens immunisés, étant donné que le virus circule peu, un assouplissement du pass sanitaire serait envisageable. Cependant, une telle mesure a de grandes chances d’être modulable. En fonction des différentes situations locales constatées. En tous cas, cette orientation semble se profiler, comme l’a laissé entendre Gabriel Attal, le porte-parole du Gouvernement.
Assouplissement du pass sanitaire : des allègements attendus
Dorénavant, d’après les dernières statistiques, trente-cinq départements départements sont passés sous le seuil d’alerte. Alors que d’autres, comme en Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, ou d’autres départements du littoral méditerranéen, continuent d’être dans une situation préoccupante. Face à ces disparités, il est difficile de deviner ce que l’exécutif va décider, en matière de contraintes sanitaires. En tous cas, les départements d’Outre-mer, sévèrement touchés par la pandémie, ne seront sans doute pas concernés par un assouplissement du pass sanitaire. En raison de leur trop faible couverture vaccinale actuelle. Pour l’instant, on sait juste qu’une nouvelle loi destinée à prolonger le pass sanitaire sera présentée le 13 octobre, en Conseil des ministres. En priorité, on s’attend à ce que certaines restrictions s’allègent, dans des lieux où la fréquentation du public n’est généralement pas trop dense. Comme dans les bibliothèques, les cinémas ou les théâtres.