L’urbanisme influence profondément la vulnérabilité d’un territoire aux aléas climatiques. Les choix de localisation et de densité pèsent sur les risques futurs. Le zéro artificialisation nette transforme aussi les pratiques d’aménagement. Les communes doivent intégrer la résilience climatique dans leurs documents d’urbanisme.
Relier urbanisme, ZAN et résilience climatique des communes

Les documents d’urbanisme orientent les projets pendant de longues années. Ils représentent donc un levier majeur pour l’adaptation.
L’article pilier Changement climatique souligne cette dimension stratégique.
Le ZAN oblige à mieux utiliser le foncier déjà urbanisé.
Prendre en compte les zones exposées aux risques climatiques
Certains secteurs se trouvent particulièrement exposés aux inondations ou aux feux. D’autres subissent fortement les îlots de chaleur urbains.
La commune intègre ces informations dans ses cartes réglementaires. Elle limite l’urbanisation nouvelle dans les zones les plus sensibles.
Elle articule ce travail avec les articles sur inondations et feux de forêt .
Limiter l’artificialisation et favoriser la renaturation
L’artificialisation des sols aggrave à la fois ruissellement et chaleur. Le ZAN encourage de nouvelles approches plus sobres.
La commune peut prévoir des objectifs de renaturation dans ses documents. Elle encourage des projets qui désimperméabilisent certaines surfaces.
Elle relie ces ambitions à la nature en ville .
Mieux articuler habitat, emplois et services pour réduire les déplacements
Les distances entre habitat et activités influencent les mobilités. Elles pèsent donc sur les émissions et la qualité de l’air.
La commune peut rapprocher certains services des logements existants. Elle soutient aussi le commerce de proximité et les centralités.
Elle travaille en cohérence avec les stratégies de mobilité du quotidien déjà définies.


