Le tourisme de pleine nature connaît une forte progression. Les visiteurs recherchent des expériences simples et authentiques. Ils souhaitent marcher, pédaler, ramer ou bivouaquer. Les communes doivent encadrer ces pratiques pour protéger les milieux.
Intégrer le tourisme de pleine nature à la stratégie globale

Le tourisme de pleine nature ne doit pas évoluer seul. Il s’inscrit dans la stratégie touristique des territoires . Il complète le tourisme patrimonial et le tourisme durable.
Les élus définissent des espaces prioritaires pour ces activités. Ils identifient aussi des zones à protéger davantage. Cette cartographie guidera ensuite les aménagements et la communication.
Créer et entretenir des itinéraires lisibles
Le tourisme de pleine nature repose sur des itinéraires clairs. Les communes doivent soigner la signalisation et la sécurité. Elles entretiennent les chemins, les ponts et les ouvrages.
Elles peuvent créer des boucles de difficulté variée. Elles raccordent ces boucles aux centres-bourgs et aux gares. Elles prévoient aussi des points d’eau et des aires de repos.
Ces aménagements renforcent les mobilités touristiques douces. Ils complètent les démarches décrites dans Tourisme et mobilités douces .
Préserver les milieux naturels et encadrer les usages
Le tourisme de pleine nature peut fragiliser certains milieux. Les zones humides, les falaises et les forêts sensibles nécessitent une attention forte. Les élus doivent donc fixer des règles claires.
Ils peuvent limiter la fréquentation sur certains créneaux. Ils peuvent interdire le hors-sentier dans des secteurs précis. Ils peuvent orienter les groupes vers des zones plus robustes.
Ce travail s’inscrit pleinement dans le tourisme durable dans les communes .
Valoriser les retombées pour l’économie locale
Le tourisme de pleine nature peut soutenir des activités locales. Il profite aux hébergeurs, aux restaurateurs et aux loueurs de matériel. Il aide aussi les commerces de proximité à maintenir leurs services.
Les communes peuvent créer des offres packagées simples. Elles associent hébergement, activités et découverte culturelle. Elles valorisent ces offres sur les sites et les réseaux sociaux.
Informer et responsabiliser les pratiquants
Le tourisme de pleine nature suppose une bonne information. Les visiteurs doivent connaître les règles avant d’arriver sur site. Ils doivent comprendre les enjeux écologiques locaux.
Les offices de tourisme connectés peuvent diffuser ces messages. Ils utilisent sites, applications et panneaux physiques. Ils relaient aussi les alertes en cas de risque particulier.
Ces aspects rejoignent l’article Tourisme numérique et offices de tourisme connectés .


