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Supérette Flash : à Paris, Carrefour inaugure peut-être les magasins éclair du futur

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Ce mercredi à Paris, l’enseigne Carrefour a ouvert une supérette Flash. Ce magasin a la particularité d’être le premier du groupe à fonctionner sans que les clients scannent leurs achats. D’ailleurs, cette supérette ne comporte aucun portique de paiement.

Un magasin 100 % autonome

A Paris, avec sa supérette Flash, Carrefour vient peut-être d'inaugurer les magasins éclair du futur, au paiement ultra rapide.

A Paris, avec sa supérette Flash, Carrefour vient peut-être d’inaugurer les magasins éclair du futur, au paiement ultra rapide.

Désormais, dans le 11ème arrondissement parisien, Carrefour vient d’ouvrir un modeste un magasin de 50 m². Son d’apparence est relativement banale. Sauf qu’il est 100 % autonome. Ce qui signifie qu’il est inutile de scanner ses achats pour y faire ses courses. Ainsi, l’enseigne annonce fièrement que faire son marché peut ne prendre que 20 secondes. Comme elle l’explique : « 10 secondes pour faire ses courses et 10 secondes pour payer et sortir du magasin ». Cela, grâce à l’avantage de ne plus sortir ses articles de son panier. D’où un paiement très accéléré. En effet, celui-ci est maintenant possible avec 900 produits référencés.

En pratique, une fois son choix fait, le client n’a qu’à se placer sur des marques au sol, devant un écran de paiement. Ensuite, l’appareil est capable de calculer tout seul le total des articles. Cela, sans l’aide d’une application. Par conséquent, l’opération est très rapide. Elle se fait en un temps record, juste avant de quitter les lieux.

Au coeur de la supérette Flash, un processus d’achat plus fluide

Grâce à ce moyen de paiement express, sans le moindre portique, Carrefour espère séduire tous les types de clients pressés. Y compris ceux qui n’ont pas de carte de fidélité. Contrairement à Auchan ou Amazon, qui expérimentent eux aussi ce genre de concept, mais en utilisant une application dédiée. Avec la contrainte d’avoir à saisir son moyen de paiement. Donc, au niveau pratique, Carrefour marque des points. En proposant un processus d’achat « plus fluide ». De plus, en fournissant aux clients le total de leurs dépenses en temps réel, via un ticket récapitulatif.

Des moyens techniques de pointe

Pour réaliser le scannage automatique des produits mis dans un panier, cette supérette Flash est équipée de soixante caméras HD. De plus, ce magasin bénéficie d’environ 2.000 capteurs, disséminés sur ses étagères connectées. Ensuite, un algorithme est capable d’analyser les achats réalisés. De façon totalement anonyme. Enfin, ce parcours ultra rapide ne comporte pas à son terme de ticket de caisse. En effet, l’écran de paiement tactile produit un QR code. Ainsi, le client peut le scanner pour obtenir un ticket dématérialisé. Bien que cette supérette Flash fonctionne sans agents de caisse, Carrefour précise que ce magasin nécessite quand même quatre salariés. Notamment, pour gérer son entretien, le drive, pour les commandes faites par Internet, et aussi pour effectuer sa fermeture et son ouverture.

La supérette Flash Carrefour : Un concept expérimental ?

Pour le moment, Carrefour assure que la mise en place de sa supérette éclair ne devrait se développer en France. Cependant, depuis mars dernier, au Brésil, l’enseigne a lancé un test avec six autres magasins « Flash Scan & Go ». Dans lesquels les clients peuvent payer leurs achats juste avec leur smartphone. Idem à Dubaï, où un Carrefour City+ fonctionne avec ce même concept. Ce qui pousse à se demander si Carrefour ne serait pas en train de mener une expérience vouée à se développer à l’avenir.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.