Stations de ski à l’arrêt : un flou éprouvant pour la filière
Alors que le 1er février est imminent, les stations de ski à l’arrêt, qui espéraient pouvoir sauver in extremis leur saison, ne pourront pas rouvrir. Comme elles le souhaitaient. En effet, dernièrement, le secrétaire d’Etat au Tourisme n’a donné aucune date de reprise. Ce qui ne présage rien de bon pour la filière. Qui redoute aujourd’hui la prolongation de son inactivité forcée.
Une situation bloquée
Pour les vacances de février, le Gouvernement ne s’est toujours pas engagé sur une éventuelle date de réouverture des remontées mécaniques. Espérée par les stations de ski à l’arrêt. Ainsi, cela laisse les professionnels de ce secteur dans l‘inquiétude. De fait, ce 20 janvier au soir, l’exécutif n’a pas donné le feu vert tant attendu. Pour le 1er février. D’ailleurs, non seulement la fermeture n’a pas été levée, mais aucune date pour un retour à la normale n’est pour l’instant avancée. Par conséquent, les remontées mécaniques demeureront fermées. Pour ne rien arranger, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au Tourisme, a révélé que les stations de ski devaient s’attendre à affronter « une saison blanche ». Cela, quelques heures après la clôture d’un Conseil de défense.
Une question de survie
Ces derniers jours, dans le pays, la situation dans les hôpitaux reste préoccupante. Car, d’après les professionnels de santé, elle ne s’améliore pas. Conséquence directe de ce constat, face à la presse, Jean-Baptiste Lemoyne a déclaré qu’une « […] réouverture mi ou fin février paraît hautement improbable ». Cela, après la fin d’une visioconférence très attendue. Qui a réuni de nombreux professionnels des activités de montagne. Tous suspendus aux nouvelles directives de l’exécutif. Car pour certains, leur survie est en jeu. En effet, les pertes engendrées par la fermeture des remontées mécaniques atteignent souvent jusqu’à 85 % de leur chiffre d’affaires. Par conséquent, on comprend que les stations de ski à l’arrêt redoutent l’avenir. Or, actuellement, cette filière représente entre 250.000 et 400.000 emplois. Directs ou indirects.
Un faible espoir
Malgré ces mauvaises nouvelles, mardi dernier, Cédric Vial, sénateur de la Savoie, gardait encore un faible espoir. En affirmant qu’aucune décision gouvernementale définitive n’était encore prise. Pour les vacances de février. A ce jour, la situation reste floue. Alors que les rumeurs sur les probabilités d’un troisième confinement se renforcent. En attendant, après le Conseil des ministre de mercredi dernier, Gabriel Attal, porte-parole de l’exécutif, n’a toujours pas annoncé de durcissement du protocole sanitaire actuel.
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