Spams : un coût non-négligeable.
Rares sont les internautes qui sont ravis d’être assaillis par des messages non-désirés, publicitaires pour la plupart. Ils peuvent en outre constituer, potentiellement, un risque réel pour la sécurité globale de leurs données personnelles (tentatives de phishing, virus cachés, etc.). En plus de l’agacement qu’ils savent si bien engendrer, les spams sont aussi néfastes pour l’environnement.
Une étude américaine précise sur les retombées négatives des envois massifs de spams, intitulée « The Carbon Footprint of Email Spam Report », nous révèle que ce flot constant de mails sauvages consomme chaque année, au final, l’équivalent en électricité de ce qu’utilisent environ 2,5 millions d’Américains. Ce qui, en terme d’émissions de gaz à effet de serre, est comparable à celles de plus de 3 millions de voitures. Un impact qu’il ne faut donc pas sous-estimer. Face à ce phénomène malheureusement endémique, on ne peut, pour l’instant, que le limiter en s’équipant de logiciels anti-spams, et en restant vigilant lorsqu’on ouvre ses mails.