Smart City et surveillance : jusqu’où peut-on aller ?
Les avancées technologiques de la Smart City ont fait leurs preuves. Elles aident notamment à mieux réguler les consommations d’énergie et le ramassage des déchets urbains. Cependant, appliqués à la surveillance policière, ces progrès inquiètent certaines associations de défense des libertés des citoyens. Le risque possible de violation des données personnelles soulève aujourd’hui de nombreuses questions.
Smart City et surveillance : des limites à définir
Si la Ville Intelligente rend déjà de nombreux services aux municipalités, concernant leur fonctionnement quotidien (trafic routier, gestion automatisée des éclairages), elle facilite aussi une répression plus efficace de la criminalité. Pour cela, son usage intensif des caméras de surveillance connectées donne des résultats indéniables. Cette pratique s’affirme d’ailleurs jour après jour. Cette avancée, à l’évidence utile, pose néanmoins problème. En effet, en permettant de connecter en temps réel des images de suspects avec des bases de données, ne risque-t-on pas d’aller trop loin ? Car des erreurs humaines sont toujours possibles.
Smart City et surveillance : des citoyens mobilisés
L’association La Quadrature du Net défend les droits et les libertés des citoyens. Elle est très vigilante dans ce domaine. Elle s’efforce d’anticiper des dérapages éventuels, qui pourraient mener selon elle à une « Smart City policière », d’après ses propres termes.
Smart City et surveillance : qui accède aux images enregistrées ?
L’avantage de la surveillance technologique, permise par les caméras installées dans l’espace public, est d’identifier rapidement des comportements suspects. Ce type de contrôle détecte aussi la présence d’objets éventuellement dangereux pour la population. Ces caméras signalent également des regroupements de personnes, parfois à l’origine de troubles graves.
Smart City et surveillance : une question qui concerne chacun
Sans se laisser effrayer par le spectre caricatural d’un « Big Brother » omniprésent, les questions posées par les associations de protection des libertés individuelles demeurent. Le risque de mise en place d’une dérive politique trop sécuritaire, comme en Chine, n’est pas à prendre à la légère. Les progrès de la cybersécurité sont un atout, mais ne pas les encadrer serait une erreur. Surveiller et contrôler le droit d’accéder à nos données personnelles demeure une nécessité. En France comme dans tous les pays.
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