Après les Assises nationales de la santé mentale et de la psychiatrie, qui ont eu lieu les 27 et 28 septembre, les 32e Semaines d’information sur la santé mentale vont continuer d’informer sur les droits des personnes porteuses d’un handicap psychique. Cela dans toute la France, du 4 au 17 octobre.
La nécessité d’une prise en charge
Ces semaines d’information font suite aux Assises de la santé mentale et de la psychiatrie. Celles-ci ayant eu lieu en visioconférence, les 27 et 28 septembre derniers. Placées sous la directive de l’Elysée et de Matignon, ces Assises avaient pour but de répondre « […] aux préoccupations fortes qui se sont exprimées concernant la santé psychique de nombreux Français […] ». En effet, récemment, la prise en charge des soins psychiques a pris une importance accrue. Cela, en raison d’une actualité particulièrement préoccupante, due à la crise sanitaire. Une situation qui a été analysée en détail lors du récent Sommet mondial sur la santé mentale, qui s’est lui aussi tenu à Paris les 5 et 6 octobre. Au cours de ce Sommet, Olivier Véran, le ministre de la Santé, et Jean-Yves le Drian, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ont évidemment pris une part active.
Certaines catégories de la population plus fragiles
Actuellement, les difficultés soulevées par la pandémie révèlent la fragilité de certaines catégories de la population française. Notamment, parmi les enfants, les adolescents et les seniors. Pour le ministère de la Santé, ces Semaines d’information, qui sont un dispositif national, doivent faire prendre conscience de la nécessité de préserver la santé mentale. Entre autres, en informant mieux sur toutes les possibilités actuelles d’accompagnements et de soins accessibles. Au terme de cet événement, Emmanuel Macron prendra la parole pour expliquer de quelle manière ce secteur médical particulier va bénéficier d’un « Plan d’urgence » spécifique.
Des objectifs ciblés
Parmi les objectifs médico-sociaux ciblés par ces Semaines d’information sur la santé mentale, il faut particulièrement citer les soins à apporter aux enfants et aux jeunes. De même que la prise en charge des diverses addictions. Tout comme la prévention et la détection des souffrances psychiques chez les personnes âgées. Celles-ci pouvant parfois entraîner des tentatives de suicide. Enfin, les situations liées au handicap et à la précarité sont également jugées prioritaires.
Des mesures d’accompagnement à renforcer
Cet événement dédié à la protection de la santé psychique veut mettre en exergue le slogan « Pour ma santé mentale, respectons mes droits ». Or, celui-ci s’inscrit aujourd’hui dans un contexte inédit. Exacerbé par une situation sanitaire qui a beaucoup éprouvé les plus fragiles. Ces Semaines veulent donc contribuer à servir une mobilisation en faveur de la santé mentale. Celle-ci devant être à la fois nationale et internationale. En attirant l’attention sur le fait que ce secteur ne bénéficie à ce jour que de 2 % du budget santé au niveau mondial. Alors que le développement des handicaps psychiques et des troubles psychiatriques s’accentue. Ce qui va imposer à l’avenir des mesures d’accompagnement renforcées.
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- Le Bulletin des Communes vous suggère aussi les informations du site du ministère des Solidarités et de la Santé